Location d'outils Simplex veut passer de 38 à 60 succursales d'ici cinq à sept ans. Cette entreprise centenaire, qui en est à la quatrième génération, loue quelque 800 types d'équipements, dont des chariots élévateurs, des nacelles aériennes et des échafauds hydrauliques.

Prudente, elle veut axer sa croissance au Québec pour éviter les risques liés à l'adaptation culturelle. Elle possède deux succursales en Ontario.

La moitié de ses revenus vient du secteur de la construction, 20 %, du secteur industriel et un autre 20 %, des entreprises de services et des municipalités. Les particuliers ne représentent que 10 % de son chiffre d'affaires.

Simplex a goûté à la crise en fin de cycle, parce que " les gens n'arrêtent pas leurs projets de construction en cours de route ". Depuis les six derniers mois, ses revenus ont fléchi de 6 %.

Mais elle travaille fort à rattraper le terrain perdu en misant, notamment, sur la location d'équipement lourd, tel que pelles mécaniques, chargeuses, camions à benne. Elle s'est lancée dans ce marché il y a quatre ans pour profiter de la manne des grands travaux d'infrastructures qui ont été lancés au Québec. Cela engage toutefois un changement dans les habitudes des entrepreneurs.

" Ils ont l'habitude d'acheter leur équipement par crédit-bail à long terme, explique André Véronneau, président. Nous devons les convaincre que s'ils les utilisent de façon occasionnelle, la location à court terme est plus économique. " L'an passé, Simplex a investi 26 millions de dollars dans l'achat d'équipements, soit environ le tiers de ses revenus.

Qu'aimeriez-vous accomplir en 2010?

André Véronneau : " Faire plus dans l'équipement lourd. "

Votre meilleur conseil de gestion? " Se donner des indicateurs de performance et des processus de suivi et de contrôle. "