Québec n'est pas la seule ville de la province où l'agriculture urbaine se propage. Des initiatives semblables ont vu le jour à Montréal - au Palais des Congrès entre autres - et dans d'autres grandes villes québécoises.
En 2010, les Fermes Lufa ont réalisé une première mondiale : la construction d'une serre commerciale sur un toit, aménagée au sommet d'un immeuble industriel dans l'arrondissement montréalais d'Ahuntsic-Cartierville. Une deuxième serre doit prochainement voir le jour à Laval.
À Rimouski, à Trois-Rivières, à Westmount et à Sherbrooke, des citoyens se sont inspirés du mouvement Incredible Edible, né dans la ville anglaise de Todmorden, pour créer des potagers dans lesquels tous peuvent se servir gratuitement.
«Les gens hésitent à cueillir des aliments qui ne leur appartiennent pas. Nous avons donc décidé de créer des étals avec la mention " Servez-vous, c'est gratuit "», explique André Nault, président de l'organisme Les AmiEs de la Terre de l'Estrie, qui a aménagé 15 000 pi2 de potagers collectifs à Sherbrooke.
M. Nault a même planté devant sa maison un potager où les voisins et les passants peuvent se servir. «Ça permet d'engager la conversation», dit-il.
La production de miel en milieu urbain est également une activité en plein essor. Montréal compte plus de 120 ruches sur son territoire, dont une cinquantaine dans le centre-ville, notamment sur le toit d'un pavillon de l'UQAM.