Le maire Régis Labeaume a commandé un rapport à IBM afin de réduire la fracture numérique, soit les inégalités d'accès au Web à Québec. La capitale nationale, qui a été classée dans le top 7 des villes intelligentes l'an dernier, estime que 19 % de ses citoyens ne sont pas branchés, malgré la présence d'un réseau haute vitesse sur le territoire.
IBM a déjà présenté une première version de son premier rapport, mais en déposera une deuxième d'ici juillet, affirme Jean-François Barsoum, conseiller délégué principal, villes plus intelligentes, chez IBM, membre de l'équipe qui a formulé 15 recommandations.
Faciliter l'acces partout
ZAP Québec, une entreprise sans but lucratif qui installe le Wi-Fi dans les bâtiments publics et commerciaux de Québec et de Lévis, discute également avec la Ville des façons de faciliter l'accès à Internet dans les quartiers défavorisés. «Il n'est pas impossible qu'on mène un projet qui permette aux clientèles défavorisées d'avoir accès à Internet gratuitement, mais nous n'en sommes pas là pour l'instant.»
La Ville devra se pencher sur la pérennité des mesures qu'elle adoptera, ajoute M. Barsoum, un des grands thèmes du rapport. «Si on décide que tout le monde sera branché, la solution simple sera d'offrir Internet gratuitement et à tous. Même si on avait l'argent pour se payer ça une fois, on ne pourra pas le faire deux fois. Ce n'est pas quelque chose qui peut durer.»
À Québec, les conclusions du rapport ne sont pas encore publiques. Le dévoilement pourrait coïncider avec la prochaine campagne électorale en vue des élections générales municipales qui auront lieu le 3 novembre.
