Pour ceux qui fuient la routine

Publié le 07/03/2009 à 00:00

Pour ceux qui fuient la routine

Publié le 07/03/2009 à 00:00

Par Claudine Hébert

Beaucoup d'étudiants en médecine choississent la voie de la spécialisation. Pas Isabelle Paradis, une omnipraticienne de 27 ans.

" J'ai toujours été attirée par cette discipline de la médecine qui traite le corps dans sa globalité, et non pas seulement comme un ensemble d'organes ", dit la jeune médecin originaire de Rimouski.

Son horaire de travail, partagé entre les patients de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont et du CLSC de Rivière-des-Prairies, lui évite en plus de sombrer dans la routine. " D'évoluer dans des environnements de travail multidisciplinaires en compagnie d'infirmières, de nutritionnistes, d'ergothérapeutes, de travailleurs sociaux et de spécialistes du milieu hospitalier s'avère très stimulant et très formateur ", ajoute Isabelle Paradis, qui privilégie le partage d'information pour assurer un meilleur suivi au patient.

Un seul bémol : elle doit faire face aux lourds cas de santé mentale de plus en plus fréquents dans la société. " On n'est jamais suffisamment préparé pour ce type de patients ", concède-t-elle.

Adrénaline et centre-ville

À l'opposé, c'est justement la perspective d'avoir à intervenir auprès de cas difficiles qui a motivé Valérie Guertin à choisir la profession d'ambulancière paramédicale en 2004.

Attestation d'études collégiales en technique ambulancière en main, cette jeune Lavalloise de 26 ans s'est rapidement trouvé un poste au sein de la Coopérative des paramédics de l'Outaouais. Souhaitant un peu plus d'action et voulant aussi se rapprocher de sa famille, Valérie a joint les rangs de l'équipe du Centre opérationnel de l'Est d'Urgences-santé il y a six mois. Un milieu de travail qui comble toutes ses attentes.

Ce centre d'Urgences-santé dessert principalement le centre-ville de Montréal, un territoire où les cas d'itinérance, de détresse et d'intoxication sont nombreux.

Ce secteur, qui a la réputation d'attirer les jeunes paramédicaux en quête d'adrénaline (la moyenne d'âge des employés frôle la trentaine), abrite également l'escouade-vélo et le très convoité service de groupe d'intervention médicale tactique, le GIMT.

" Mon objectif est d'acquérir rapidement l'expérience nécessaire pour faire partie du GIMT, ce groupe sélect de paramédicaux appelés à intervenir auprès des cas les plus délicats ", indique Valérie, totalement séduite par son choix de carrière.

Pour accéder au GIMT, qui compte tout au plus une vingtaine d'ambulanciers, il lui faudra cumuler trois années d'expérience chez Urgences-santé.

Un dossier exemplaire, une excellente condition physique ainsi qu'une bonne gestion du stress sont également exigés.

En attendant d'obtenir cette promotion, Valérie Guertin forme, avec sa collègue de travail, un des rares duos féminins au sein d'Urgences-santé qui travaillent de nuit.

dossiers@transcontinental.ca

37 000$

Salaire à l'embauche d'un ambulancier paramédical chez Urgences-santé. Au sommet des échelons, le salaire annuel atteint 48 000 $. Grâce aux différentes primes, le salaire peut grimper à 54 000 $.

À la une

Bourse: Wall Street clôture en ordre dispersé

Mis à jour à 18:12 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a clôturé en légère hausse.

Bourse: les gagnants et les perdants du 18 avril

Mis à jour à 18:32 | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.

À surveiller: Banque TD, Marché Goodfood et Lion Électrique

Que faire avec les titres de Banque TD, Marché Goodfood et Lion Électrique? Voici quelques recommandations d’analystes.