Mille mercis

Publié le 02/11/2013 à 00:00

Mille mercis

Publié le 02/11/2013 à 00:00

Cette semaine, ce billet n'est pas comme les autres. D'ailleurs, vous pouvez déjà constater qu'il prend plus de place. Mais j'ai une bonne raison. Je souhaite vous remercier pour votre fidélité, ou encore votre nouvel intérêt pour Les Affaires. Vous êtes encore plus nombreux à nous lire et, croyez-nous, le plaisir est immense. Nous avions déjà de l'énergie pour vous offrir le meilleur des contenus, attendez de voir la suite !

Selon les derniers résultats de l'agence indépendante PMB (Print Measurement Bureau, automne 2013), vous êtes désormais 276 000 à nous lire chaque semaine, un record depuis 2009. Comparativement aux 248 000 lecteurs du printemps dernier et aux 237 000 de l'automne dernier, il s'agit d'une hausse spectaculaire de 11 % depuis six mois et de 17 % depuis un an. Je dis bien «spectaculaire», car ces chiffres se comparent à des augmentations moyennes pour l'ensemble des publications d'affaires au Canada de 4 % et 5 %, respectivement.

Notons que notre lectorat formé de professionnels et de dirigeants, soit une audience particulièrement nichée, continue de progresser. Celui-ci est passé de 141 000 à 154 000, un sommet depuis 2006.

Notre magazine de finances personnelles A+ fait également très bonne figure avec un bond de son lectorat de 31 % !

Il y a plein de très bons chiffres dans ces statistiques. Vous les trouverez ci-contre. Mais il y en a un que j'aimerais particulièrement souligner. C'est celui qui porte sur les plus jeunes. Le lectorat des 18-29 ans a grimpé de 13 %, celui des 30-39 ans, de 26 %. Ces chiffres envoient un message encourageant qui retentit au-delà de notre publication : les plus jeunes s'intéressent à l'économie, à l'entrepreneuriat ou aux placements grâce à notre cahier Investir. N'est-ce pas une bonne nouvelle pour le Québec des affaires et sa relève ? Je dis souvent que Les Affaires a un rôle à jouer dans l'économie. Notre contenu doit permettre aux Québécois de poser des gestes qui feront avancer leur entreprise, leur carrière ou leur vie financière. Implicitement, c'est toute l'économie du Québec qui en profite. Alors si, en plus, les jeunes se mettent de la partie, nous avons de quoi nous réjouir.

Les Affaires s'impose plus que jamais comme un acteur du changement. La manchette de cette semaine en est un bon exemple. Les entreprises québécoises sont terriblement en retard en matière de commerce électronique. Une entreprise sur huit seulement offre un site pouvant faire des transactions en ligne, révèle une étude du Cefrio obtenu par Les Affaires. C'est dommage, car les Québécois dépensent de plus en plus en ligne. Conséquence : l'argent sort du Québec pour grossir les revenus d'entreprises étrangères. Encore plus inquiétant : 82 % des entreprises branchées qui ne font pas de vente en ligne n'auraient aucune intention de se convertir au numérique au cours de la prochaine année.

Le constat est sans équivoque : les entreprises québécoises manquent une occasion de s'enrichir. Mais si, après la lecture de ce reportage, certaines d'entre elles décident de mettre les bouchées doubles pour se lancer dans l'aventure du commerce électronique, nous aurons alors remporté notre pari, celui de faire bouger les choses.

Évidemment, tout cela ne peut s'accomplir sans le dévouement de toute une équipe. Derrière le Groupe Les Affaires, il y a des journalistes, des recherchistes, des graphistes, des directeurs de contenu, des représentants et des coordonnateurs qui travaillent très fort pour vous offrir les meilleurs contenus, que ce soit dans ce journal, sur notre site LesAffaires.com ou encore lors de nos événements. Au total, 85 personnes que je remercie sincèrement. Je remercie aussi tous nos partenaires qui nous témoignent leur confiance et sans qui nous ne pourrions exister.

Merci à tous. Tout un cadeau pour un «vieux» journal qui fête cette année ses 85 ans.

Éditrice adjointe et rédactrice en chef,

Groupe Les Affaires

geraldine.martin@tc.tc

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