Mélanie Joly fait rayonner la culture

Publié le 13/04/2013 à 00:00, mis à jour le 11/04/2013 à 09:16

Mélanie Joly fait rayonner la culture

Publié le 13/04/2013 à 00:00, mis à jour le 11/04/2013 à 09:16

«Mon objectif ultime, c'est de transformer ma société», lance Mélanie Joly, qui s'y emploie d'ailleurs à fond depuis de nombreuses années déjà, même si elle n'a que 34 ans.

Ce ne sont pas des paroles en l'air de la part de la cofondatrice du groupe de réflexion politique Génération d'idées. Ses nombreux engagements témoignent de cette volonté qui anime l'associée directrice du bureau montréalais de l'agence de communication Cohn & Wolfe.

Mme Joly vient de se joindre au CA de la Fondation de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec. Il y a un an, elle intégrait celui de la Fondation du Centre hospitalier de l'Université de Montréal, où elle s'est vite engagée à titre de coprésidente d'honneur du dîner gastronomique annuel, qui a permis d'amasser une somme record de 1 010 000 $.

La semaine dernière, elle a participé à une activité-bénéfice des Ballets Jazz de Montréal, pour lequel elle est aussi membre du comité d'honneur pour la tenue du bal-bénéfice au Stade olympique en mai. Lors de notre rencontre, Mme Joly venait de recevoir ses billets pour la Foire d'art contemporain d'oeuvres sur papier qui se tient à la fin du mois et se promettait bien d'y acheter des oeuvres.

Où trouve-t-elle le temps de vaquer à toutes ses activités de bénévole et philanthrope ? «Le temps, il faut le prendre ! Mais il faut aussi aimer s'impliquer, sinon on ne trouve jamais le temps et l'énergie pour le faire», répond-elle.

La jeune femme, qui organise aussi des collectes de fonds pour le TNM et le Festival Bach de Montréal, a un penchant pour le développement des organismes culturels de Montréal.

«La culture, c'est l'un des traits qui différencient Montréal des autres villes canadiennes. C'est important de soutenir les artistes pour assurer ce rayonnement», dit celle qui est aussi membre du conseil d'administration du Musée d'art contemporain (MAC) et fondatrice de son comité jeunesse.

L'une de ses plus importantes implications philanthropiques est d'ailleurs la création des Printemps du MAC, une soirée-bénéfice lancée en 2006 au profit de la Fondation du musée afin de susciter l'engouement des moins de 40 ans.

«Si les jeunes ne s'intéressent pas à la culture, qui va le faire ?» questionne-t-elle. Mme Joly souligne que, vieillissement de la population oblige, les plus âgés seront davantage enclins à offrir temps et argent à la santé, une cause qui les interpelle davantage et bénéficie déjà du soutien d'un plus grand nombre de donateurs.

Il n'est donc pas étonnant de savoir que Mélanie Joly a reçu en 2010 le prix Arnold Edinborough remis par l'organisme torontois Business for the Arts / Les affaires pour les arts à une personnalité du monde des affaires de moins de 40 ans s'étant démarquée par son implication au sein du milieu culturel canadien. Elle est la première lauréate québécoise de cette distinction.

La même année, Mme Joly avait été reconnue comme l'«une des 15 femmes qui feront bouger le Québec» par Les Affaires.

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