Les cliniques de fertilité encore plus prospères

Publié le 02/05/2009 à 00:00

Les cliniques de fertilité encore plus prospères

Publié le 02/05/2009 à 00:00

Déjà béni par une croissance impressionnante, le Groupe Opmedic, qui possède les cliniques Procréa, spécialisées dans les traitements contre l'infertilité, s'attend à de belles années grâce à l'annonce que Québec remboursera les frais de fécondation in vitro jusqu'à concurrence de trois essais. "Une belle manne !" dit Jean-Marc Lachance, chef de la direction financière du Groupe.

Le Dr François Bissonnette, fondateur et directeur médical de la Clinique Ovo, également spécialisée dans le domaine, parle d'un "effet tsunami" et d'un "avenir reluisant" pour sa clinique montréalaise, la plus grande du genre au pays à 20 000 pieds carrés.

Le gouvernement leur a tous deux demandé s'ils étaient prêts à faire face à une augmentation de leur clientèle. Et ils ont répondu oui sans hésiter. "On peut doubler la capacité d'accueil de nos cliniques, dit Jean-Marc Lachance. On a tellement d'argent !"

Offre de partenariats

Environ 1 500 couples infertiles ont recours à la fécondation in vitro au Québec chaque année. Le gouvernement s'attend par cette loi à multiplier par 3,5 le recours à ces traitements, ce qui portera la facture annuelle à 35 millions de dollars pour 1 500 naissances.

Jusqu'ici, Québec offrait un crédit d'impôt équivalant à 50 % des coûts de la fécondation in vitro. Chaque traitement coûte entre 10 000 et 15 000 $ et nécessite trois tentatives en moyenne.

Depuis l'annonce, M. Bissonnette dit recevoir "presque tous les jours" des offres de partenariat financier. Mais les conditions de la Clinique Ovo sont claires : seuls des médecins prêts à y travailler peuvent devenir associés. Ils sont huit gynécologues-obstétriciens en ce moment.

Le Groupe Opmedic, coté en Bourse, est aussi très sollicité depuis la publication des résultats de son deuxième trimestre, nettement en hausse : son bénéfice brut a augmenté de 15 %, à près de 1,5 million de dollars.

Paradoxalement, seules ses activités de fertilité ont connu une légère baisse au cours du trimestre, attribuable à l'augmentation des prix de ces services. Cela ne devrait plus poser problème.

martine.turenne@transcontinental.ca

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