«Le secteur de l'énergie propose de belles occasions» - Jacques Chartrand, président, Gestion de portefeuille Selexia

Publié le 14/09/2013 à 00:00, mis à jour le 12/09/2013 à 10:04

«Le secteur de l'énergie propose de belles occasions» - Jacques Chartrand, président, Gestion de portefeuille Selexia

Publié le 14/09/2013 à 00:00, mis à jour le 12/09/2013 à 10:04

En tant qu'amateur de titres sous-évalués, où trouvez-vous vos meilleurs placements ?

La Bourse est vraiment polarisée, entre les secteurs stables chèrement évalués et les industries plus dépendantes de l'économie, encore sous-évaluées. Les aubaines se trouvent surtout dans l'énergie, le secteur industriel ainsi que dans la technologie.

Pourquoi consacrez-vous 25 % de votre actif à l'énergie ?

Les producteurs de pétrole et de gaz naturel ont rarement été aussi peu chers par rapport à leurs flux de trésorerie. Des titres tels que Suncor (Tor., SU, 35,83 $), Canadian Natural Resources (Tor., CNQ, 32,55 $), Encana (Tor., ECA, 18,18 $) ou Cenovus (Tor., CVE, 30,71 $) ne reflètent pas les cours actuels du pétrole et du gaz naturel. Pour ces deux types de carburant, le rapport entre l'offre et la demande favorise aussi des prix fermes.

Que détenez-vous en technologie ?

Groupe CGI (Tor., GIB.A, 33 $) a très bien performé, et la société reste bien positionnée pour profiter de la reprise américaine. Le sous-traitant Celestica (Tor., CLS, 11,48 $) est aussi peu coûteux, avec un multiple de 12 fois ses bénéfices. Quant au fournisseur de logiciels Open Text (Tor., OTC, 73,62 $), son action n'a pas encore vraiment décollé, malgré son dividende et une évaluation modeste de 10 fois ses bénéfices.

Le titre de Magna est-il toujours aussi attrayant ?

Le fabricant de pièces d'autos (Tor., MG, 83,54 $) n'est plus l'aubaine qu'il était quand son action valait six fois ses bénéfices. Il reste toutefois peu cher, avec un multiple de 12 fois, pour une société qui a essuyé un seul trimestre déficitaire pendant la crise et qui n'a aucune dette. Les ventes d'autos continuent de se rétablir aux États-Unis. En Europe, Magna est redevenue rentable avant même la reprise.

Pourquoi aimez-vous tant Bombardier ?

La société (Tor., BBD.B, 4,91 $) a déjà vendu trois ans de production du CSeries, ce qui lui confère un bon pouvoir d'imposer ses prix. Quand l'avion volera et surpassera les attentes sur le plan technique, d'autres commandes afflueront. La division de transport est aussi plus performante qu'avant, tandis que la division d'avions d'affaires est très rentable. Le levier est énorme.

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