On me l'a fait tester il y a un an. Depuis, je ne peux plus me passer de mon blaireau.
La barbe rêche, qui pique dès l'heure du déjeuner et qui provoque les méchantes rougeurs du rasage, c'est fini. Le secret ? Un bon vieux blaireau et son compagnon, le savon à barbe.
Pour l'esthétique de la chose, d'abord : contempler une mâchoire qui disparaît sous de savants coups de brosse a un " je-ne-sais-quoi de sexy ", dit une copine qui n'a d'yeux que pour le mouvement sensuel qui suit l'arête du maxillaire inférieur.
Pour l'aspect pratique, ensuite : le blaireau permet de couvrir la barbe de mousse avec une quantité de savon infinitésimale par rapport à la mousse en aérosol. D'ailleurs, un tube de savon peut facilement durer un an.
Enfin, pour la perfection du rasage : outre le fait que le savon à barbe hydrate la peau - ce que ne fait pas la mousse aérosol -, le passage du blaireau assouplit la barbe, dilate les pores, enlève les peaux mortes et relève le poil. Tout cela facilite le rasage. Et l'élève au rang de plaisir puisque dès les premiers jours, voilà que les rougeurs, les coupures et les multiples irritations deviennent moins fréquentes.
À des prix oscillant entre 20 et 100 dollars selon que ses soies sont naturelles ou synthétiques, le blaireau n'est pas donné. Mais sa durée de vie de cinq ans permet d'amortir le choc. Pour les barbes drues, on choisit des soies dures - noires lorsqu'elles sont naturelles, et moins coûteuses -, alors que les barbes clairsemées requièrent des soies fines, blanches et plus onéreuses. La qualité du rasage s'améliore avec l'application d'une huile prérasage et d'un baume après-rasage, et avec l'utilisation d'un bon vieux rasoir à trois lames.
