gsmprjct°technologie dans 24 villes d'ici 2015

Publié le 08/10/2011 à 00:00

gsmprjct°technologie dans 24 villes d'ici 2015

Publié le 08/10/2011 à 00:00

D'ici trois ans, la montréalaise gsmprjct°technologie veut multiplier par cinq le nombre de villes dotées de ses télescopes électroniques, dans les observatoires des plus hautes tours du monde.

La PME exploite des télescopes dans six villes : Dubaï, Chicago, Singapour, Canton, Macao et Toronto, dans la tour du CN. "Si nous atteignons notre objectif, nous serons présents dans 12 pays et 24 villes, comme Berlin, Paris et Londres", dit le président Vincent Brie.

L'entreprise vise ainsi l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France, le Japon, la Corée du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Un observatoire abrite en moyenne six télescopes électroniques.

Baptisés Tellscope, les appareils de gsmprjct°technologie remplacent progressivement les télescopes traditionnels payants, dans lesquels on insère de la monnaie. Les Tellscope sont toujours payants (ils sont même un peu plus chers), par carte de crédit ou carte prépayée.

gsmprjct°technologie ne vend pas le Tellscope ; elle l'installe gratuitement et en demeure propriétaire. La PME partage les revenus de son utilisation avec les propriétaires des tours, selon des contrats allant de 5 à 10 ans. Il faut 18 mois à l'entreprise montréalaise pour rentabiliser un appareil.

Cet instrument est beaucoup plus polyvalent qu'un télescope classique. Par exemple, les appareils sur le point d'être installés au sommet de la Tour Macau, à Macao, en Chine, sont munis de caméras numériques. Les images qu'elles captent sont projetées en temps réel sur un écran d'ordinateur.

Des points d'intérêt, comme une cathédrale, sont aussi indiqués à l'écran. De l'information sur ce lieu est disponible en sélectionnant l'icône. Le système à Macao compte plus de 131 points d'intérêt.

Un modèle d'entreprise en évolution

Développer l'instrument a nécessité un investissement d'un million de dollars. La PME n'a pas de brevet, mais elle a une avance technologique. Quoi qu'il en soit, le nerf de la guerre n'est pas la quincaillerie. L'entreprise veut passer d'un modèle de fabrication d'équipement informatique à celui de fournisseur de contenu multimédia, qui sera ultimement accessible à partir d'un site Web.

"À terme, notre objectif est de relier tous nos Tellscope dans le monde afin d'offrir une banque de contenus multimédias sur des villes", dit Vincent Brie. La PME est l'une des quatre entreprises formant le collectif gsmprjct°, dont le chiffre d'affaires est d'environ 20 millions de dollars.

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Tous les deux mois, au cours des trois prochaines années, gsmprjct°technologie compte installer ses téléscopes dans de nouvelles tours.

Source : gsmprjct°technologie

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