Donner un coup de fouet à sa carrière

Publié le 10/09/2011 à 00:00

Donner un coup de fouet à sa carrière

Publié le 10/09/2011 à 00:00

Réussir sa carrière en ingénierie peut prendre diverses formes. Pour certains, c'est mettre au point des innovations ou travailler avec des technologies pointues. Pour d'autres, cela passe par la participation à de grands projets ou un poste à l'étranger. Quel que soit leur choix, quelques atouts fondamentaux permettent aux ingénieurs de mener une vie professionnelle intense et intéressante.

"J'ai arrêté d'étudier à 45 ans !" Allan Doyle, responsable du service des stages et du placement à l'École Polytechnique de Montréal, est catégorique : le meilleur moyen de faire évoluer sa carrière d'ingénieur est de faire des études supérieures.

Cet ingénieur chimiste a cessé de travailler pendant deux ans à la suite d'une première expérience professionnelle pour faire une maîtrise en transformation des polymères.

Douze ans plus tard, tout en travaillant cette fois, il a décroché un DESS en management.

Jamais fini d'apprendre

Son objectif : rester performant et pouvoir se réorienter au gré des crises traversées par certains secteurs industriels. "Je suis toujours parti avant que ça aille mal. Quand j'ai quitté l'industrie du plastique, le secteur, au Québec, commençait à décliner."

Le directeur général de l'Ordre des ingénieurs du Québec, André Rainville, est persuadé de l'importance de suivre des études supérieures, d'une part, et de continuer à se former pour réussir à évoluer tout au long de sa vie professionnelle. À tel point que l'Ordre a rendu obligatoire la formation continue en avril dernier : 30 heures sur deux ans.

"La technologie évolue à une vitesse telle que les ingénieurs ne se limitent pas à un bac", précise André Rainville. "Parfois, ils choisissent aussi de mener des études complémentaires en gestion, par exemple." La clé du succès : concilier spécialisation et polyvalence.

Le vice-président hydroélectricité pour l'Amérique du Nord d'AECOM, Gaëtan Thibault, est aussi passé par la case maîtrise en génie civil, ressources hydriques, obtenue "10 ans après avoir gradué".

Tout autant que les diplômes, c'est l'expérience sur le terrain qui lui a permis de grimper les échelons et, aujourd'hui, qui rend possible sa participation, comme coordonnateur de l'ingénierie chez AECOM, au projet de la Romaine, un immense complexe hydroélectrique sur la Côte-Nord.

Avant d'en arriver là, Gaëtan Thibault n'a pas hésité à faire ses classes sur le terrain, en travaillant dans les années 1970 sur le chantier de la baie James.

Attiré par une expérience à l'étranger, il a, plus tard, passé trois ans au Rwanda auprès d'une ONG pour mettre sur pied un réseau d'eau potable.

La carte de l'international

L'international est aussi un atout qui permet de stimuler une carrière d'ingénieur. Selon l'Ordre des ingénieurs du Québec, sur les quelque 47 000 ingénieurs québécois, au moins 2 000 occupent un emploi permanent à l'étranger.

Sandra Picard l'a bien compris. Étudiante, elle a mené de nombreux projets comme volontaire dans des pays en voie de développement. Elle a commencé sa carrière dans une entreprise de génie-conseil, mais, très vite, son expérience internationale lui a permis de décrocher un poste d'ingénieure en développement rural chez SNC-Lavalin. À 29 ans, elle réussit à mener la carrière dont elle rêvait plus jeune.

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