Comment une entreprise locale peut profiter d'événements importants

Publié le 15/06/2010 à 00:00

Comment une entreprise locale peut profiter d'événements importants

Publié le 15/06/2010 à 00:00

La Coupe du Monde de la FIFA est un événement majeur. Mais rien n'empêche une entreprise ou une marque nationale de profiter d'événements pour se faire remarquer. Et pour cela, rien de tel que les médias sociaux, disent nos deux experts.

Marie-Josée Gagnon, présidente de Casacom

"Avant de lancer une campagne liée à un événement sur les médias sociaux, il faut surveiller ce qui se dit sur l'événement, lire les articles, les commentaires, aller sur les sites où on en parle, etc. Quelles sont les histoires ? Quel est le buzz ?

Une marque peut profiter d'un événement pour lancer un concours. Prenons par exemple le Master de tennis de Montréal : un fabricant de vêtements organise un concours où l'on associe des joueuses à différents styles vestimentaires, et pose la question aux membres de sa communauté : à quelle joueuse vous identifiez-vous ?

Bien sûr tout cela doit se faire dans la légalité et je conseillerais de valider toute initiative auprès d'avocats.

Par ailleurs, pour bien communiquer, il faut connaître sa communauté. Et se poser la question chaque jour : quel événement est important pour mes clients ? Cela peut être un événement imprévu : par exemple, l'éditeur Lonely Planet a offert ses livres de voyage gratuitement sur le Web aux voyageurs pris dans les aéroports, lors de l'éruption du volcan islandais.

Les événements non prévus peuvent être des moments forts, émotifs. Il faut regarder ce qui se passe autour de soi et dans le monde. Le média social, c'est la conversation multilatérale. Il faut être honnête. Et quand une campagne est pertinente, je n'ai pas de problème avec celui qui est assez opportuniste pour profiter d'un événement."

Jonathan Bélisle, scénariste d'expérience

" Dans les médias sociaux, il faut écouter ce qui se passe, faire des recherches sur sa marque, s'informer. Surtout, il faut déterminer, notamment sur Twitter, qui sont les influenceurs, ceux qui sont suivis par plusieurs personnes et qui sont les plus retweetés. On doit les viser. Par exemple, le fabricant Jacob pourrait envoyer un merci à telle personne influente qui a passé un message positif sur sa marque. C'est de la responsabilisation et cela fonctionne très bien sur le Web.

Environ 20 % des utilisateurs des médias sociaux veulent s'engager, donner un sens à leurs relations avec les marques. Celles-ci peuvent très bien, en marge d'un événement, organiser quelque chose qui allumera cette tranche d'utilisateurs actifs et influents. Par exemple, après le tremblement de terre en Haïti, Jacob aurait pu envoyer des vêtements de sa marque en Haïti, grâce au concours de sa communauté sur le Web. C'est un geste d'engagement. Une marque peut faire la promotion d'une cause. Pepsi, en ce moment, fait très peu de marketing : ses campagnes se passent sur les réseaux sociaux. Pepsi lance des concours du genre : que proposez-vous pour améliorer votre quartier ? Et elle verse l'argent à une collectivité pour réaménager un parc, etc. Tout cela est accessible à une plus petite marque, à plus petite échelle. "


À la une

Bourse: Wall Street craint une escalade au Moyen-Orient

Mis à jour le 15/04/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Toronto a perdu près de 160 points, plombé par la faiblesse des actions du secteur de l’énergie.

À surveiller: Quincaillerie Richelieu, Cogeco Communications et Constellation Brands

15/04/2024 | Jean Gagnon

Que faire avec les titres de Richelieu, Cogeco et Constellation Brands ? Voici quelques recommandations d'analystes.

Bourse: les gagnants et les perdants du 15 avril

Mis à jour le 15/04/2024 | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.