Cognitive Sensing, un exemple de valorisation réussie

Publié le 23/01/2010 à 00:00

Cognitive Sensing, un exemple de valorisation réussie

Publié le 23/01/2010 à 00:00

Imaginez un simulateur qui permette aux athlètes d'améliorer leur jeu et leur temps de réaction en agissant sur leur perception visuelle. Imaginez un autre appareil qui puisse détecter de façon précoce les symptômes de la commotion cérébrale et de la maladie de l'alzheimer. Il peut aussi les mesurer et suivre leur cheminement, faire la même chose pour l'autisme et accélérer la réhabilitation des victimes de commotion cérébrale.

Ce genre de percées technologiques majeures, issues des travaux du professeur Jocelyn Faubert de l'École d'optométrie de l'Université de Montréal, pourraient être commercialisées dès cette année grâce au travail de valorisation réalisé par Univalor auprès d'un groupe d'investisseurs privés.

Univalor, la société reponsable de la commercialisation des recherches réalisées par les chercheurs de l'Université de Montréal, vient en effet de conclure une entente de licence avec Cognitive Sensing, une nouvelle entreprise qui est dirigée par un entrepreneur en série.

Une entente avec le Manchester United

L'entente donne à Cognitive les droits mondiaux exclusifs pour le développement, la fabrication et la commercialisation des quatre technologies de M. Faubert, qui devient chef scientifique de l'entreprise.

L'été dernier, Congnitive a signé une entente avec l'équipe de football britannique Manchester United dans le but d'élaborer des programmes d'applications pour l'appareil d'entrainement sportif.

D'après le pdg de l'entreprise, Jean Castonguay, les applications et les appareils destinés au marché sportif seront prêts pour la commercialisation au premier trimestre de 2010.

De plus, des pourparlers sont en cours avec la Ligue nationale de hockey et la Ligue nationale de football.

Quant à l'appareil de détection de maladies, on vise une commercialisation cette année, après des essais effectués notamment au Québec, à l'hôpital Rivière-des-Prairies, et en Ontario, au Baycrest Center for Geriatric Care.

Pour Marc Leroux, pdg d'Univalor, cette technologie universitaire, qui recèle un immense potentiel commercial, est l'exemple d'un transfert technologique réussi. " Sans Univalor, cela aurait été beaucoup plus compliqué pour nous de traiter directement avec l'Université de Montréal, renchérit M. Castonguay. Car ce sont les gens de la société de valorisation qui ont aidé leur chercheur scientifique à bien encadrer sa technologie et à lui donner une valeur commerciale. Ce n'est pas un travail que l'université peut accomplir, car son mandat est de promouvoir la recherche et non de la commercialiser. "

suzanne.dansereau@transcontinental.ca

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