Ce n'est surtout pas le moment de sabrer dans vos activités promotionnelles

Publié le 07/02/2009 à 00:00

Ce n'est surtout pas le moment de sabrer dans vos activités promotionnelles

Publié le 07/02/2009 à 00:00

Par Claudine Hébert

Pas besoin d'être devin pour prédire que le ralentissement économique incitera plusieurs entreprises à sabrer dans leurs dépenses de marketing, dont les événements promotionnels. Mais est-ce vraiment une bonne décision ?

Non, répondent les spécialistes en communications et en organisation d'événements promotionnels interrogés par le journal Les Affaires.

Cette période sombre constitue une occasion en or à saisir, souligne Yves Nadeau, de l'agence de communications et de design Synergik. "Ne coupez pas systématiquement dans les frais de promotion parce que l'économie est boiteuse. Profitez-en au contraire pour déloger un compétiteur qui sera plus frileux dans ses actions", recommande-t-il.

Compte tenu du contexte économique et des investissements que nécessite l'organisation ou la participation à des événements promotionnels (lancement et démonstration de produit, présence dans les foires et salons commerciaux, conférence de presse, soirée de reconnaissance, etc.), rien ne doit être improvisé.

Avant même d'entreprendre de tels projets, si modestes soient-ils, toute entreprise devrait se poser LA question : Allons-nous vraiment combler un besoin sur le marché ?

Répondre aux préoccupations des gens

Élisabeth Deschênes, présidente de Zoum Armada, rappelle que l'ère du produit ou du service éphémère, répondant mal aux besoins des consommateurs, est terminée. "Fini l'époque où les entreprises dictaient aux gens quoi penser. Aujourd'hui, le marketing se caractérise par son ouverture auprès de consommateurs avertis", dit-elle.

Depuis cinq ans, les produits et services qui se distinguent répondent à des préoccupations environnementales et de responsabilité sociale.

"On remarque que la récession incite de plus en plus d'entreprises à associer leur lancement à une bonne cause, indique Serge Choinière, vice-président, hôtellerie et restauration, du groupe IBI/DAA.

"Les participants sont invités à verser un don fixe à un organisme philanthropique. Un geste qui démontre l'engagement social de l'entreprise dans son milieu", explique ce spécialiste des lancements de produits au sein du secteur hôtelier.

dossiers@transcontinental.ca

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