«C'est le moment de s'intéresser à TransCanada» - Jacques Maurice, administrateur et conseiller principal en gestion de patrimoine, ScotiaMcLeod

Publié le 19/10/2013 à 00:00, mis à jour le 17/10/2013 à 09:10

«C'est le moment de s'intéresser à TransCanada» - Jacques Maurice, administrateur et conseiller principal en gestion de patrimoine, ScotiaMcLeod

Publié le 19/10/2013 à 00:00, mis à jour le 17/10/2013 à 09:10

Décrivez-nous votre philosophie d'investissement ?

Nous sommes prudents. Nous investissons dans de grandes sociétés solides qui versent un bon dividende. Nous choisissons seulement des entreprises dont la dette obtient une note de qualité supérieure de la part des agences de notation. Nos titres se trouvent principalement dans les secteurs non cycliques.

Quelle société est sur votre écran radar ?

Nous investissons dans l'exploitant de pipelines TransCanada (Tor., TRP, 44,78 $). La baisse récente de son action offre un point d'entrée intéressant. L'action s'échangeait dans les 50 $ en mai et vaut maintenant environ 45 $. En moyenne, les analystes interrogés par Bloomberg émettent un cours cible de 53,68 $. En comptant le rendement du dividende de 4 %, cela représente un rendement potentiel de 23 %. De plus, nous aimons l'équipe de gestionnaires. Nous croyons que le projet d'oléoduc Keystone recevra les approbations nécessaires.

Vous favorisez les actions privilégiées pour la portion à revenu fixe de votre portefeuille. Pourquoi ?

Dans les comptes imposables, il y a un avantage fiscal à opter pour un titre qui verse un dividende plutôt que des revenus d'intérêt. Les plus fortunés paieront un impôt de 32 % sur le dividende comparativement à 51 % pour les intérêts. C'est un avantage important. Pour donner le même rendement après impôt qu'une action privilégiée qui verse un dividende de 4,5 %, une obligation devra verser un dividende de 6,25 %. Nous aimons les titres dont le dividende est rajusté tous les cinq ans selon la variation des taux d'intérêt. Cela permet de se protéger contre la perte de valeur des titres à revenu fixe que provoquerait une augmentation des taux d'intérêt.

Y a-t-il une catégorie d'actif que vous jugez plus à risque ?

En raison d'une éventuelle hausse des taux d'intérêt, les investisseurs n'iront nulle part avec des obligations ayant une échéance supérieure à 10 ans. Je dirais aussi que les fonds de placement immobilier deviennent plus difficiles à lire dans ce contexte. Nous en détenons toujours, comme Cominar (Tor., CUF.UN, 18,69 $). Je dirais qu'à long terme les grandes sociétés risquent de bien performer, mais je crois qu'il faudrait être plus prudent avec les plus petits fonds immobiliers.

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