Rapports : impacts économiques et environnementaux liés à l’utilisation du transport collectif

Publié le 07/12/2010 à 18:05

Rapports : impacts économiques et environnementaux liés à l’utilisation du transport collectif

Publié le 07/12/2010 à 18:05

En 2009, les neuf sociétés de transport en commun du Québec ont généré près de 19 000 emplois directs et indirects et ont injecté plus de 1,8 milliard de dollars dans l'économie québécoise, pour une valeur ajoutée évaluée à 1,4 milliard de dollars.

Ces résultats positifs font partie des conclusions des premières études régionalisées recensant les importants bénéfices économiques et environnementaux liés à l'utilisation du transport en commun au Québec, dévoilées par l'Association du transport urbain du Québec (ATUQ).

Afin de dresser le portrait global de la situation, l'ATUQ a mesuré la contribution au développement durable, notamment l'impact économique, des sociétés de transport de Montréal, Laval, Longueuil, Québec, Lévis, Sherbrooke, Trois-Rivières, Saguenay et de l'Outaouais.

«En investissant dans les activités des sociétés de transport québécoises, on investit dans une économie plus forte pour le Québec, une économie verte en droite ligne avec les principes du développement durable», a déclaré Mme France Vézina, directrice générale de l'ATUQ. «Les résultats nous encouragent à poursuivre notre développement afin de répondre à la demande croissante.»

Ces études révèlent que les sociétés de transport ont assuré plus de 521 millions de déplacements réguliers et adaptés en 2009. Grâce au transport en commun, ce sont quotidiennement 8,5 millions de kilomètres automobiles qui sont évités au Québec. Les activités des sociétés de transport permettent ainsi de diminuer la consommation d'essence de plus de 800 000 litres et d'empêcher l'émission de près de 2000 tonnes de CO2 par jour.

Ces résultats rejoignent ceux déposés par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain dans le cadre d'une étude intitulée Le transport en commun : au cœur du développement économique de Montréal. Cette analyse démontre la puissance du transport en commun comme levier de développement économique pour Montréal.

«Il est démontré qu'il en coûte en moyenne 16 ¢ le kilomètre pour se déplacer en transport collectif à Montréal, contre 47 ¢ le kilomètre pour un trajet en voiture. Force est de conclure que les investissements dans le transport collectif sont rentables tant au plan social, économique qu'environnemental, et qu'ils profitent à toute la collectivité», a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, ajoutant que le transport collectif contribue à l'activité économique et génère des retombées trois fois plus importantes que le transport privé par automobile.

Voici les faits saillants de l'étude Le transport en commun : au cœur du développement économique de Montréal :

- En 2009, les dépenses des organismes de transport en commun dans la région métropolitaine de Montréal ont généré une valeur ajoutée dans l'économie québécoise de 1,1 milliard $ et soutenu 14 110 emplois-années;

- Le transport en commun génère un impact sur l'économie québécoise près de trois fois supérieur à celui du transport privé par automobile, lequel contribue à la dégradation de la balance commerciale du Québec;

- Le transport en commun est près de trois fois moins coûteux que le transport privé par automobile;

- Il permet aux ménages montréalais de consacrer quelque 800 millions de dollars de plus à leurs autres dépenses personnelles, dont les impacts économiques sont de 20 % supérieurs à ceux des dépenses en transport privé par automobile;

- Le coût global de la congestion dans la région métropolitaine de Montréal est estimé à 1,4 milliard de dollars, soit 1 % du PIB;

- Le transport en commun a un impact positif tant sur le développement urbain que sur la valeur foncière des bâtiments résidentiels et commerciaux situés à proximité (les cas du métro de Longueuil et de la future gare de train de banlieue de Mascouche sont analysés dans l'étude);

- Le transport en commun génère de nombreux bénéfices liés à l'environnement, à la sécurité et à la qualité de vie, lesquels se chiffrent à plusieurs millions de dollars par année pour une métropole comme Montréal;

- Accroître la part modale du transport en commun de 3 % dans la région métropolitaine de Montréal (l'équivalent de la hausse enregistrée entre 2003 et 2008) permettrait, sur une base annuelle :

          - des économies de 75,7 millions $ dans les dépenses en transport des ménages;

          - des économies de 56,1 millions $ sur les coûts de stationnement des ménages dans les         quartiers centraux de Montréal;

          - une réduction des coûts de congestion de 63,8 millions $;

          - une diminution des coûts d'accidents de 18,1 millions $;

          - une diminution des coûts de pollution atmosphérique de 6,4 millions $ (si une taxe sur le carbone ou un marché du carbone  existait).

Les études détaillées par société de transport sont disponibles en ligne.

L'étude Le transport en commun : au cœur du développement économique de Montréal est disponible en ligne.

 

 

 

 

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