Comment les gestionnaires d'immeubles qui ont construit selon les normes LEED peuvent-ils encourager leurs locataires à gérer au mieux leurs besoins énergétiques? En leur faisant signer des baux écologiques.
L'avantage: instituer un mécanisme de contrôle et définir des cibles de réduction de consommation énergétique et d'accroissement du recyclage, pouvant ou non avoir un impact sur les coûts de location. Par exemple, certains baux dits verts foncés comportent des réductions de coûts du loyer si le locatataire atteint des cibles de performance et, à l'inverse, des augmentations de coûts si le locataire n'atteint pas certaines cibles. Mais ce ne sont pas tous les baux écologiques qui lient les coûts à l'atteinte de cibles énergétiques. Les baux dits verts pâles n'en ont pas.Au Canada, le ministère Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) gère un portefeuille de 2,000 baux touchant 357 immeubles, qui logent 241,000 fonctionnaires. Il s'agit là d'un bon exemple d'un gestionnaire immobilier ayant adopté des baux verts pâles. Les baux de TPSGC incluent des clauses écologiques ayant trait à la gestion des eaux usées, à la qualité de l’air intérieur, au recyclage, à l’utilisation d’appareils d’éclairage éconergétiques et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le bail écologique de l'organisme fédéral TPSGC aurait été signé par quelque 70 occupants depuis sa création en 2004.
Une association canadienne de gestionnaires immobiliers appelée Real Property Association of Canada (REAlpac) a publié une norme touchant la création de baux écologiques. Elle est désignée (en anglais seulement) sous le terme National Standard Green Office Lease for Single-Building Projects 1.01 (voir www.realpac.ca/s_223.asp).