La société de jeux vidéos THQ en faillite

Publié le 19/12/2012 à 14:52, mis à jour le 17/10/2013 à 11:54

La société de jeux vidéos THQ en faillite

Publié le 19/12/2012 à 14:52, mis à jour le 17/10/2013 à 11:54

L'entreprise américaine de jeux vidéo THQ, qui employait aux dernières nouvelles environ 150 personnes à son studio de Montréal, a annoncé aujourd'hui qu'elle se plaçait sous la protection de la loi américaine sur les faillites.

Les activités de tous les studios du groupe devraient néanmoins se poursuivre comme à l'habitude à court terme, a indiqué l'entreprise dans un communiqué.

Simultanément, THQ a annoncé qu'elle en était venue à un accord avec le fonds d'investissement privé californien Clearlake Capital Group, qui offre 60 M$ pour se porter acquéreur « d'essentiellement tous les actifs de THQ, incluant les quatre studios qu'elle détient et les jeux en développement. ». La transaction est sujette à la loi américaine sur les faillites et offre la possibilité à d'autres acheteurs intéressés d'offrir davantage.

Le dossier de faillite touche THQ Inc. et ses quatre filiales basées aux États-Unis : THQ Digital Studios Phoenix Inc., THQ Wireless Inc., Volition Inc. et Vigil Games Inc.

Le studio de Montréal, propriété d'une entité basée au Québec (THQ Montréal inc.) n'est pas mis en faillite, mais fait néanmoins partie de la transaction avec Clearlake, a confirmé le porte-parole du studio, Johan Eile. Cela inclut notamment les travaux menés par le créateur Patrice Désilets, à l'origine de la franchise Assassin's Creed d'Ubisoft, sur une nouvelle franchise.

« Notre équipe de direction locale a rencontré Clearlake et nous sommes très excités de nous joindre à ce groupe, a écrit M. Eile dans un courriel aux Affaires. Pour le personnel du studio, c'est business as usual. »

Il pourrait y avoir un autre acheteur

La procédure employée est celle du « stalking horse bidder », avec Clearlake dans le rôle du « stalking horse ».

« Ce qui se passe dans ce cas c'est que quelqu'un dans le dossier, soit l'entreprise, soit ses créanciers, identifie un premier acheteur très sérieux », explique Jean Gagnon, associé et syndic chez Raymond Chabot Grant Thornton. « Celui-ci fait une offre pour acheter les actifs. »

L'offre de ce « stalking horse » ne sert que de point de départ. D'autres acquéreurs pourraient surenchérir.

« L'avantage, c'est que ça permet de s'assurer qu'il y a au moins un acheteur sérieux, indique M. Gagnon. Ça met un plancher, ça donne une sécurité au processus. Ce sont souvent les créanciers qui poussent pour cela. Ça enlève les curieux et ceux qui n'ont pas les moyens. »

La Caisse de dépôt et placement du Québec était, en date du 30 septembre dernier, le 3e actionnaire en importance de THQ, avec 3,28% des actions. Celles-ci avaient pour la plupart été acquises alors que l'entreprise traversait déjà des difficultés financières, signe d'un possible intérêt de la Caisse dans sa relance. Des représentants de la Caisse ont d'ailleurs visité les bureaux de THQ Montréal il y a quelques semaines.

La Caisse n'avait pas répondu à nos questions au moment de publier.

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