Les pharmaceutiques figurent parmi les entreprises qui ont bénéficié de capital de risque au troisième trimestre. Photo: Bloomberg
Le secteur du capital de risque se porte à merveille au Québec. L’année 2013 s’annonce déjà comme étant la plus active depuis 2007.
Après neuf mois en 2013, les fonds de capital de risque ont investi au total 541 M$, ce qui est 35% supérieur aux investissements de 400M$ réalisés pendant toute l’année 2012, selon les données présentées par Réseau Capital jeudi.
Le montant des investissements de 2013 surpasse même tous les totaux des années entre 2008 et 2012.
Une ombre au tableau, il y a cependant eu moins de transactions réalisées qu’à pareille date l’an dernier. Réseau Capital en a relevé 115 pour les neuf premiers mois de 2013, contre 167 pour la période comparable de 2012.
«Les 115 rondes de financement effectuées au cours des neuf premiers mois de 2013 semblent indiquer un rythme plus constant – et que l’importance des transactions de grande envergure est un facteur des tendances actuelles du marché», explique Réseau Capital dans un communiqué.
Les transactions enregistrées au troisième trimestre sont d’une taille relativement élevée. Elles s’établissaient en moyenne à 5,5M$, comparativement à 3,8M$ pour le même trimestre de 2012 et de 2,9M$ pour le troisième trimestre de 2011.
Après neuf mois cette année, les investissements réalisés au Québec représentent 39% de tout l’argent en capital de risque investi au pays.
Sur le plan géographique, Montréal a continué de dominer les tendances du marché du capital de risque au Québec entre juillet et septembre. Les transactions de la métropole ont reçu près de 80% des 122 millions investis au total. Sherbrooke vient au deuxième rang avec une part de 18%.
Les secteurs traditionnels ont accaparé la plus grande part des investissements (47%) au troisième trimestre. Les entreprises LXR Canada et Mediabiz ont reçu des investissements totalisant 58M$. Le secteur des sciences de la vie a pour sa part recueilli 28% des sommes investies au cours des trois derniers mois. En revanche, aucune transaction n’est intervenue dans le secteur des technologies propres.
