En difficulté, l'Alliance numérique cède des activités à l'AQT

Publié le 07/11/2013 à 09:47, mis à jour le 07/11/2013 à 10:00

En difficulté, l'Alliance numérique cède des activités à l'AQT

Publié le 07/11/2013 à 09:47, mis à jour le 07/11/2013 à 10:00

Par Denis Lalonde

La présidente-directrice générale de l'AQT, Nicole Martel. (Photo: AQT)

Aux prises avec des difficultés financières, Alliance numérique cède ses activités dans les secteurs du mobile, d’Internet et de la formation en ligne (eLearning) à l’Association québécoise des technologies (AQT).

Les détails financiers de l’entente n’ont pas été révélés.

«En début d’année, on s’est aperçu qu’on se dirigeait droit dans un mur d’un point de vue financier. Nous avons demandé au directeur général, Pierre Proulx, de quitter pour reprendre le contrôle des opérations de l’Alliance», explique le président sortant du conseil d’administration de l’organisme, Stéphane D’Astous.

Alliance numérique, le réseau d'affaires de l'industrie des contenus numériques interactifs du Québec, a alors choisi de délaisser les activités cédées à l’AQT pour se recentrer exclusivement sur l’industrie du jeu vidéo.

M. D’Astous n’a pas voulu spécifier l’ampleur des problèmes financiers de l’organisme à but non lucratif. Il a toutefois précisé que ces problèmes ont été amplifiés par la mauvaise performance de l’événement MTL DGTL (Montréal Digital) tenu en novembre 2012.

MTL DGTL comprenait alors quatre jours de conférences, dont deux durant le Sommet international du jeu de Montréal. Les autres journées ont été consacrées à Internet et à la mobilité. Si le Sommet du jeu a été couronné de succès, il en fut autrement pour le WebIn (Internet) et Mobiz (Mobilité). «Même s’il y a un fil conducteur entre nos quatre secteurs, c’était difficile de supporter et de promouvoir les particularités de chacun d’eux. Nous avons réalisé que nous ne pouvions pas y arriver, que nous avions un mandat trop large», explique-t-il.

M. D’Astous ajoute que l’Alliance numérique n’a pas su prendre le virage qui lui aurait permis de compenser le manque à gagner créé par la baisse des subventions gouvernementales survenues ces dernières années. «Tout a été réglé la semaine dernière quand nos créanciers ont accepté notre proposition», dit-il, promettant que «L'Alliance 2.0» serait viable.

80 nouveaux membres pour l’AQT

L’Association québécoise des technologies, dont le mandat est d’appuyer les PDG et leur équipe de direction en leur fournissant des conseils pour le développement de leur entreprise, ajoute 80 nouveaux membres dans la transaction.

«On devient un réseau encore plus important avec des entreprises possédant des spécialités complémentaires à celles que nos membres possèdent déjà», soutient la présidente-directrice générale de l’AQT, Nicole Martel.

Cette dernière ajoute que le gros de la valeur ajoutée vient des possibilités de réaliser davantage de partenariats stratégiques. «Il est par exemple important d’ajouter le volet mobilité à des solutions existantes. Les entreprises qui se joindront à nous pourront bénéficier de notre réseau, qui atteindra près de 600 membres, pour développer leur chiffre d’affaires», dit-elle.

Les discussions entre les deux organismes ont été amorcées au début de l’été.

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