Vidéotron réclame d'importantes modifications réglementaires

Publié le 29/10/2018 à 15:00

Vidéotron réclame d'importantes modifications réglementaires

Publié le 29/10/2018 à 15:00

Manon Brouillette, présidente et chef de la direction de Vidéotron. Cette dernière a annoncé récemment qu'elle quitterait ses fonctions d'ici la fin de l'année. (Photo: Vidéotron)

La présidente et chef de la direction de Vidéotron, Manon Brouillette, réclame des gouvernements d’importants changements réglementaires pour permettre à l’entreprise québécoise de continuer de concurrencer les géants de l’industrie.

Profitant de son passage à la tribune du Cercle Canadien de Montréal, la présidente et chef de direction de la plus importante filiale de Québecor, a critiqué le «système archaïque, souvent à deux vitesses» dans lequel les entreprises du secteur sont forcées d’évoluer.

«Les entreprises, comme la nôtre (Vidéotron), sont soumises à des réglementations de plus en plus contraignantes alors que d’autres, souvent étrangères, bénéficient de conditions avantageuses qui n’ont pas leur raison d’être», a déclaré la PDG de Vidéotron depuis cinq ans. 

Cette dernière a pris tout le monde par surprise, il y a une dizaine de jours, en annonçant sa décision de quitter ses fonctions d’ici la fin de l’année. Discrète quant à son avenir, Manon Brouillette pourrait demeurer dans le giron de l’organisation, à titre notamment de membre du conseil d’administration de Québecor.

«Quand on pense à Netflix, et son exemption de prélever des taxes de vente. (…) Pour nous, c’est incompréhensible. En fait, c’est une aberration!»

Non seulement les entreprises d’ici et leurs clients doivent payer le prix de «cette iniquité», mais ce sont encore les Québécois qui ne peuvent profiter du produit de ces sommes jamais perçues. Mme Brouillette a fait référence ici à la culture et à l’écosystème canadien de la télévision.

Vidéotron compte aujourd’hui 7000 employés, et a un chiffre d’affaires de 3,3 G$. Depuis dix ans, l’entreprise affirme avoir doublé son bénéfice d’exploitation et avoir investi pas moins de 8G$ en développement technologique.

La présidente sortante a aussi qualifié d’«archaïque», le système des redevances versées aux entreprises qui profitaient dans le passé d’un monopole et la concurrence de plus en plus importante des revendeurs de services Internet. 

«Leur concurrence, artificiellement soutenue par la réglementation, crée une pression importante sur notre capacité à maintenir le rythme soutenu d’investissement et d’innovation», a-t-elle déclaré, devant 360 convives réunis dans un hôtel du centre-ville de Montréal.

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