Un nouvel accélérateur montréalais en intelligence artificielle dès l'automne?

Publié le 15/01/2018 à 17:04

Un nouvel accélérateur montréalais en intelligence artificielle dès l'automne?

Publié le 15/01/2018 à 17:04

Par Denis Lalonde

(Photo: 123rf.com)

S'il n'en tenait qu'à Sylvain Carle, Montréal accueillerait un accélérateur en intelligence artificielle cet automne.

Le directeur général de l'accélérateur FounderFuel et associé chez Real Ventures en a fait l'annonce durant un panel tenu à l'occasion d'un Forum stratégique sur l'intelligence artificielle, organisé lundi par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

«L'accélérateur serait complémentaire à CDL et aux autres programmes qui existent», dit-il.

Lancé en mai dernier, CDL-Montréal, qui signifie Creative Destruction Lab Montréal, est un programme d’accompagnement «d’entreprises émergentes de classe mondiale» issu d’une entente entre HEC Montréal et l’école de gestion Rotman de l’Université de Toronto. Le programme a obtenu un financement totalisant 4 millions de dollars de la Banque de Montréal et de la Banque Royale en novembre.

«On veut un accélérateur de calibre international avec des entreprises d'ici et d'ailleurs», ajoute Sylvain Carle, qui souhaite obtenir un budget de 6 millions de dollars sur trois ans pour financer ce projet. Le dirigeant affirme qu'une première société serait sur le point de confirmer un investissement d'un million de dollars. «Il m'en reste cinq à trouver», confie-t-il.

Le MILA aura bientôt de nouveaux locaux

Durant l'événement, Pierre Boivin, coprésident du comité d'orientation pour la création de la grappe québécoise en intelligence artificielle (IA) et président-directeur général de Claridge, a confirmé que le MILA (Institut des algorithmes d'apprentissage de Montréal), déménagera bientôt dans de nouveaux locaux.

«Montréal est actuellement dans le peloton de tête des centres mondiaux en intelligence artificielle selon le nombre de chercheurs et d'entreprises qui investissent dans la région. Mais si nous voulons toujours être dans la même position dans dix ans, il va nous falloir travailler plus vite et mieux, parce qu'on n'aura jamais les capitaux des Chinois ou des Américains», dit M. Boivin.

«Le MILA aura pignon sur rue hors campus, grâce à un partenariat entre l'Université McGill et l'Université de Montréal. L'Institut regroupera tous les chercheurs en apprentissage automatique et en apprentissage profond en un lieu d'un demi-million de pieds carrés à Montréal», a-t-il précisé.

Selon lui, en plus de 160 chercheurs universitaires, les locaux abriteront 20 laboratoires de recherche ouverte en innovation (living labs), des startups et des équipes d'entreprise de moyenne et grande taille.

M. Boivin n'a pas précisé où logera précisément le MILA, parlant de deux bâtiments, dont un sur la rue Saint-Urbain. «Nous aurons un centre d'excellence comme on en voit à Communitech en Ontario au MIT ou à l'Université Stanford», dit-il.

À son avis, les résultats seront mesurables dans quelques années, quand des entreprises commenceront à émerger des locaux.

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