OneAPI: une première mondiale pour Bell, Rogers et Telus

Publié le 17/02/2010 à 09:24

OneAPI: une première mondiale pour Bell, Rogers et Telus

Publié le 17/02/2010 à 09:24

Par Alain McKenna

Blogue. Les exploitants de réseaux sans fil canadiens ont beaucoup fait parler d'eux, à l'occasion de l'édition annuelle du Mobile World Congress, à Barcelone. Bell, Rogers et Telus mèneront un projet pilote conjoint, appelé OneAPI, visant à créer une trousse de développement unifiée, permettant de créer des applications mobiles compatibles avec leurs trois réseaux sans fil.

Supervisé par l'Association GSM (GSMA), qui regroupe 750 des plus importantes sociétés en télécom de la planète, ce projet vise à simplifier la création d'applications mobiles en donnant un accès rapide, à partir du Web, aux fonctions de chacun des réseaux mobiles impliqués. C'est une façon de rivaliser avec des plateformes fermées, comme celle d'Apple, pour son iPhone, ou celle d'Android, de Google.

Selon Nauby Jacob, VP Contenu et expérience utilisateur de Bell Mobilité, « OneAPI stimulera la naissance d'un écosystème d'applications mobiles compatibles avec des réseaux et des appareils multiples. »

OneAPI se concentrera initialement sur les services de messagerie, de géolocalisation et de paiement. Par exemple, les trois entreprises canadiennes aimeraient que les frais associés à l'utilisation d'applications mobiles soient ajoutés directement à la facture mensuelle de services sans fil, au lieu d'avoir recours à des services comme PayPal, ou une carte de crédit.

Ce n'est pas rien. Christ Arsenault, d'iNovia Capital à Montréal, est à Barcelone. Comme d'autres investisseurs montréalais, il va repérer les tendances, et les entreprises qui pourraient s'avérer payantes au fil des prochains mois.

Pour lui, OneAPI est la première manifestation d'une nouvelle attitude, de la part des exploitants de réseaux sans fil. « C'est nouveau cette année : les grands exploitants s'ouvrent publiquement et discutent de leurs problèmes et des défis qui les attendent. Ils ont peur de devenir une commodité. Ils se sentent défiés par les plateformes d'applications d'Apple et de Google, qui sont très lucratives. »

Intéressant. Mais en même temps ça risque d'être un peu mêlant pour les développeurs d'abord, et pour les consommateurs ensuite. Comme le dit M. Arsenault, ça fait beaucoup de plateformes d'applications mobiles concurrentes. Surtout si on ajoute à ça la Wholesale Application Community, qui regroupe 27 entreprises d'un peu partout dans le monde, et dont l'objectif est également de créer une plateforme commune d'applications mobiles.

 

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