Les serveurs de Facebook réchauffent une ville glacée de Suède

Publié le 16/11/2013 à 08:22

Les serveurs de Facebook réchauffent une ville glacée de Suède

Publié le 16/11/2013 à 08:22

Par AFP

Photo: Bloomberg

Rares sont les touristes passés à Luleå, petit port de Suède proche du cercle polaire, et pourtant des centaines de millions de gens y ont laissé une trace, stockée sur les serveurs informatiques de Facebook.

En juin, le géant d'internet a inauguré là-haut, à plus de 700 km au nord de Stockholm, son premier centre de données en dehors des États-Unis.

Il a été attiré par le climat, au propre comme au figuré. «Le climat positif pour les affaires a été une raison importante quand nous avons décidé de nous implanter à Luleå», souligne Joel Kjellgren, qui à 32 ans gère ces installations aussi grandes que cinq terrains de football.

L'énergie, stratégique pour le secteur, est aussi un point fort d'une ville alimentée presque entièrement par l'hydroélectricité, et qui n'a pas connu de coupure de courant importante depuis la fin des années 1970.

Un investissement de 103 millions de couronnes (11,5 millions d'euros) de l'État a donné un coup de pouce.

Enfin, il y a le climat subarctique, grâce auquel la température moyenne reste sous les 10° neuf mois par an. La plupart du temps, c'est le vent qui rafraîchit Facebook gratuitement, ce qui modère la facture que génèrent ces serveurs, monstres de consommation électrique.

L'entreprise estime faire sa part du travail pour la sauvegarde de la planète. «Les halles peuvent sembler gigantesques, et cela demande beaucoup d'énergie, mais imaginez si tous ces gens essaient de communiquer autrement, en s'appelant, en s'envoyant des mails et des photos», considère M. Kjellgren.

Facebook estime qu'un utilisateur ne consomme en moyenne chaque année que l'énergie équivalente aux calories contenues dans trois bananes.

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