La SAT collaborera avec l’IRT français b<>com

Publié le 16/06/2014 à 06:06

La SAT collaborera avec l’IRT français b<>com

Publié le 16/06/2014 à 06:06

Par Denis Lalonde

Une vue de côté du dôme de la Société des arts technologiques. (Photo: capture d'écran)

La Société des arts technologiques (SAT) signe une entente de collaboration avec l’Institut de Recherche Technologique (IRT) français b<>com dans les domaines de l’immersion visuelle et du son 3D.

L’entente a été finalisée à l’occasion du Symposium international sur la créativité immersive (Symposium iX) qui s’est tenu du 21 au 25 mai à Montréal.

«L’entente part d’un constat assez ancien en France. Nous avons une très bonne recherche fondamentale, mais nous sommes très mauvais dans ce qu’on appelle le transfert vers l’industrie. Autrement dit, la France conçoit beaucoup d’innovations qui restent sur des tablettes. À la SAT, on aborde les technologies du point de vue de l’artiste, ce qui est une approche complètement différente», explique Emmanuelle Garnaud-Gamache, directrice du développement international de b<>com.

Le directeur général de b<>com, Bertrand Guilbaud, connaît la SAT depuis 2009, alors que le dôme qui domine les locaux du boulevard St-Laurent n’était pas encore construit. Il espérait pouvoir contempler le résultat final en participant au Symposium iX, mais il n’a jamais posé le pied à Montréal en raison de problèmes de transport aérien.

«La durée de l’entente avec la SAT n’est pas définie. Nous voulions d’abord formaliser notre volonté d’avancer ensemble», dit-il, en entrevue téléphonique.

Il soutient que les priorités de collaboration avec la SAT viseront les interactions avec des contenus de grande précision dans un environnement spatialisé (3D). «Les contenus évoluent très rapidement. Les différents types d’environnements, en particulier des dômes, portent des contraintes d’affichage qui sont importantes. À ce niveau, nous voulons travailler sur l’augmentation de la fréquence de présentation, de la profondeur de couleurs et de la distinction des noirs et blancs», explique-t-il.

M. Guilbaud ajoute que le volet santé l’intéresse aussi grandement, entre autres dans le cadre d’études thérapeutiques: «Les études que l’on fait sur le son spatialisé et sur la synthèse de la voix, sont assez intéressantes. Nous voulons tester la compréhension et l’acceptation de la technologie dans d’autres environnements plutôt ouverts à l’innovation», raconte-t-il.

Le directeur général de b<>com, dont les bureaux logent à Rennes, en Bretagne, soutient également que son institut s’intéresse à des applications de réalité augmentée, notamment celles qui visent le pilotage automobile, aéronautique, naval et ferroviaire, de même qu’à l’énergie avec la fabrication d’éoliennes de très grande taille. «Nous travaillons aussi sur des applications visant l’amélioration de la performance des ouvriers et la réduction des dangers au travail», dit-il.

L’IRT souhaite qu’éventuellement, des chercheurs de la SAT traversent l’Atlantique pour aller faire un séjour à Rennes, et inversement: «J’aime à penser que les doctorants du b<>com seront ouverts sur le monde. C’est très enrichissant d’être confronté à des cultures différentes», ajoute M. Guilbaud.

Fondée en 1996, la Société des arts technologiques est un centre transdisciplinaire de recherche et de création, de production, de formation et de diffusion voué au développement de la culture numérique.

De son côté, l’IRT b<>com a pour mission d’accélérer, grâce à la recherche et l’innovation dans les technologies du numérique, le développement et la mise sur le marché d’outils, de produits et de services améliorant la vie quotidienne. L’Institut, qui a démarré ses activités à la fin de 2012, dispose d’un budget de 160 millions d’euros sur 7 ans et regroupe à ce jour une équipe de 150 chercheurs.

 

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