Edward Snowden dit «Merci l'Europe»

Publié le 06/10/2015 à 11:59

Edward Snowden dit «Merci l'Europe»

Publié le 06/10/2015 à 11:59

Par AFP

Edward Snowden. (Photo: Shutterstock)

Edward Snowden, l'ancien consultant de la NSA qui a dévoilé l'ampleur du réseau d'espionnage électronique américain, a «remercié» l'Europe après la décision mardi de la justice européenne d'invalider le régime encadrant les transferts de données personnelles de citoyens européens vers les États-Unis.

«La Cour européenne de justice vient de faire tomber une loi quotidiennement contournée (pour des motifs d'espionnage). Nous sommes tous plus en sécurité maintenant», a commenté sur Twitter l'ex-consultant de l'Agence de sécurité américaine (NSA). 

«C'est la deuxième fois en autant d'années que le monde a pu compter sur la CJUE (la Cour de justice de l'Union européenne, ndlr) pour défendre les droits numériques. Merci l'Europe !», a écrit l'informaticien réfugié en Russie.

Il a aussi félicité Max Schrems, le juriste européen à l'origine du recours ayant conduit la justice européenne à se prononcer, estimant qu'il avait «rendu le monde meilleur». 

La CJUE a qualifié mardi d'«invalide» le régime qui encadre depuis quinze ans les transferts de données personnelles de citoyens européens à des fins commerciales vers les États-Unis, connu sous le nom de «Safe Harbour». 

Facebook et les autres géants d'internet pourraient donc être contraints de cesser d'envoyer des données personnelles vers les États-Unis.

Les données en question englobent toutes les informations permettant d'identifier un individu, de manière directe (nom, prénom, photo ou encore empreinte) ou indirecte (numéro de sécurité sociale ou même numéro de client par exemple).

Recherché pour espionnage et vol de documents qui sont la propriété de l'État, Edward Snowden risque jusqu'à 30 ans de prison aux États-Unis.

À la une

Monique Leroux: notre productivité reflète notre manque d’ambition

Édition du 10 Avril 2024 | François Normand

TÊTE-À-TÊTE. Entrevue avec Monique Leroux, ex-patronne de Desjardins et ex-présidente du CA d'Investissement Québec.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Gain en capital: la fiscalité va nuire à l’économie, selon le patron de la Nationale

Le banquier craint que la mesure ne décourage l’investissement au Canada.