Diaspora Québec, la plateforme qui veut créer des occasions d'affaires à l'international


Édition du 11 Juin 2016

Diaspora Québec, la plateforme qui veut créer des occasions d'affaires à l'international


Édition du 11 Juin 2016

Monsef Derraji, pdg du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec.

Marie-Hélène Marsolais dirige une entreprise spécialisée dans le droit et l'immigration en Australie. Jean-Philippe Garand dirige une entreprise du secteur des films et jeux vidéo à Shanghai. Guillaume Légaré représente la Banque Nationale du Canada à São Paulo...

La plateforme numérique Diaspora Québec, une initiative du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ), compte déjà 75 profils de Québécois installés à l'étranger, de la France au Vietnam, en passant par l'Égypte, les États-Unis, la République dominicaine, le Qatar et les îles Fidji. Ces entrepreneurs et gestionnaires qui travaillent à l'international, qui résident au Québec ou à l'étranger, pourront entrer en relation plus facilement par l'intermédiaire de cette plateforme. «Notre objectif est de présenter la diaspora québécoise sur une seule plateforme. Cela permet de mettre les gens en contact pour échanger des informations sur différents pays afin d'y exporter, par exemple. On veut aussi valoriser la réussite de Québécois qui mènent des carrières brillantes à l'étranger», explique Monsef Derraji, pdg du RJCCQ.

Faciliter les échanges

La plateforme comprend une fonction de messagerie instantanée, laquelle donnera la possibilité aux membres de se parler facilement et rapidement. Des nouvelles et une infolettre seront également diffusées régulièrement.

Selon M. Derraji, Diaspora Québec permet d'effectuer des recherches précises sur les personnes inscrites grâce à des onglets qui ciblent les secteurs d'activité enregistrés et par pays. Ces secteurs sont ceux de l'aérospatiale, des arts et de la culture, de l'agroalimentaire, du droit et de l'immigration, de l'industrie minière, de la logistique et des transports, des sciences de la vie, des services financiers, des technologies de l'information et des technologies propres.

«La section "nouvelles" donne des descriptions plus approfondies des entreprises dirigées par les personnes inscrites. Quant à la section "information", elle fournit des renseignements sur les représentations du Québec à l'étranger et les différents services des membres de Commerce International Québec [CIQ]», détaille Monsef Derraji.

CIQ regroupe 17 organismes de promotion des exportations (ORPEX) répartis partout au Québec et qui accompagnent les PME dans leurs projets d'exportation.

Combien de Québécois à l'étranger ?

«On ne sait pas combien de Québécois sont à l'étranger. Ce projet permettra peut-être d'en savoir un peu plus, mais il est certain qu'ils sont nombreux. Il est question de 1 000 Québécois en Californie, de 325 à Houston... Nous ne mettons en ligne que des profils validés par notre équipe», dit Monsef Derraji.

Le Regroupement avait remarqué depuis plusieurs années l'intérêt porté par le milieu des affaires pour les missions qu'il organisait dans divers pays en vue d'explorer le marché avant de se lancer dans l'exportation. Bien qu'il existe plusieurs organismes d'aide à l'exportation et aux investissements internationaux comme Montréal International, Québec International ou Export Québec, Monsef Derraji est convaincu de la pertinence de Diaspora Québec. «Nous voulons apporter une plateforme qui ne soit pas du B to B [commerce électronique interentreprises], insiste-t-il, mais du human to human, pour que les gens se parlent en direct.»

La plateforme numérique Diaspora Québec compte déjà 75 profils de Québécois installés à l'étranger.

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