Chantal Trépanier, d'enseignante au primaire à PDG de l'année

Offert par Les Affaires


Édition du 28 Février 2015

Chantal Trépanier, d'enseignante au primaire à PDG de l'année

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Édition du 28 Février 2015

Par Denis Lalonde

Lorsqu'elle enseignait au primaire après avoir suivi une formation en enseignement des arts, Chantal Trépanier ne pouvait imaginer qu'elle allait un jour piloter la croissance d'une entreprise spécialisée en technologies de l'information. Et pourtant...

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Mme Trépanier est PDG de l'année Investissement Québec 2015. Elle a été élue par ses pairs qui participaient au forum Vision PDG, organisé par l'Association québécoise des technologies (AQT) en collaboration avec Investissement Québec, le 19 février.

Le prix récompense un président d'entreprise du secteur des technologies de l'information et des communications (TIC) qui s'est démarqué par son leadership et qui a contribué au rayonnement de l'industrie québécoise des TIC.

Depuis 1999, Chantal Trépanier préside les destinées du Service d'intervention sur mesure (S.I.M.), une entreprise techno de Shawinigan qui offre des services de formation en santé et sécurité au travail et en gestion des compétences. La société est aujourd'hui surtout connue pour sa suite logicielle Cognibox, qui permet de faire de la qualification de la sous-traitance et des fournisseurs pour de grands donneurs d'ordres comme Bell, Agropur, Alcoa, Rio Tinto, Pratt & Whitney et Rolls-Royce.

«Au départ, nous étions surtout concentrés dans l'industrie minière et métallurgique. Aujourd'hui, nos clients sont aussi présents dans l'aérospatiale, l'agroalimentaire, les pâtes et papiers et les télécommunications», raconte Mme Trépanier.

Elle est arrivée à la barre de S.I.M. alors que la société cherchait à redresser sa situation financière. «S.I.M. appartenait au Collège de Shawinigan - qui est toujours actionnaire -, et l'établissement cherchait une personne spécialisée en résolution de problèmes pour des mandats en industrie. J'avais alors fait un peu le tour de l'enseignement et j'ai eu le goût de foncer, même si je n'avais aucune expérience industrielle», explique-t-elle.

Redresser la barre

En enseignant au primaire, elle avait justement développé une méthode d'enseignement axée sur la résolution de problèmes. Cela l'a menée à l'Université du Québec à Trois-Rivières de 1992 à 1996, où elle a enseigné sa méthode aux cohortes de futurs professeurs de niveaux préscolaire et primaire. Par la suite, elle a fait le saut au Collège Shawinigan pour réaliser différents mandats en résolution de problèmes comme consultante.

«On m'a placée à la tête de la nouvelle structure parce que j'avais des idées pour redresser la barre», dit-elle.

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