Le nouveau téléphone intelligent Z10 de BlackBerry (TSX:BB) est disponible aux États-Unis depuis vendredi. Il s’agit sans doute de l’étape la plus déterminante dans la relance de l’ancienne RIM.
L’appareil est vendu par le géant des télécommunications sans fil AT&T. Il se retrouvera également sur les tablettes de Verizon le 28 mars prochain.
Le nouvel appareil a été dévoilé le 30 janvier dernier. Le lancement américain survient six semaines après la sortie du nouvel appareil au Canada, au Royaume-Uni et sur d’autres marchés. Le président de l’entreprise, Thorsten Heins, explique ce retard par des tests plus longs à mener chez les fournisseurs américains.
Le Z10 a beaucoup de pression sur les épaules. Il doit renverser la vapeur. BlackBerry a vu ses parts de marché fondre de presque de moitié au troisième trimestre par rapport au trimestre correspondant l’année dernière avec des ventes de 510 M$.
À Manhattan, il était inutile de chercher des fils d’attente à la porte des magasins AT&T, comme celles qu’on retrouve au lancement des iPhone. La grande majorité des acheteurs du BlackBerry Z10 sera composée d’entreprises. «La plupart des clients commerciaux veulent des BlackBerry», affirmait à Bloomberg un représentant des ventes d’une boutique AT&T de New York. Il s’attend à ce que 90 % des ventes du Z10 proviennent des entreprises.
La grande majorité des analystes doutent que BlackBerry puisse regagner sa superbe d’auparavant. Par contre, il pourrait devenir un joueur de niche rentable avec une base de près de 80 M d'abonnés.
Une version du BlackBerry 10 (Q10) avec un clavier sera lancée plus tard cette année. On peut s’attendre à ce que la clientèle traditionnelle de BlackBerry, habituée au clavier physique, attende cette version.
Avec Bloomberg et MarketWatch
