BlackBerry, Nokia, Microsoft... le marché de la téléphonie en pleine mutation

Publié le 27/09/2013 à 07:01, mis à jour le 11/10/2013 à 08:53

BlackBerry, Nokia, Microsoft... le marché de la téléphonie en pleine mutation

Publié le 27/09/2013 à 07:01, mis à jour le 11/10/2013 à 08:53

Par AFP

La vente des téléphones de Nokia à Microsoft transformera le secteur à jamais

Le secteur de la téléphonie mobile a connu en l'espace de quelques semaines un grand chambardement avec le renoncement de plusieurs équipementiers, incapables de suivre la course infernale impulsée par Apple et Samsung.

Le géant japonais de l'électronique Panasonic a annoncé jeudi qu'il allait cesser dans les prochaines semaines de proposer des téléphones multifonctions grand public au Japon. Mais il continuera de commercialiser des téléphones portables traditionnels.

En août, son compatriote NEC avait annoncé l'arrêt avec effet immédiat du développement, de la fabrication et de la vente de nouveaux modèles de téléphones intelligents. Pionnier japonais des mobiles, il était confronté comme ses concurrents nationaux à l'ouverture du marché national aux firmes étrangères.

Au sein des géants nippons de l'électronique, seul Sony, qui a repris les parts du suédois Ericsson dans leur société commune, conserve encore des ambitions dans la téléphonie.

De son côté, l'équipementier finlandais Nokia a décidé purement et simplement de céder son activité de téléphones portables devenue exsangue, alors qu'il a exercé pendant des années une suprématie mondiale sur le secteur.

C'est le géant informatique américain Microsoft qui a mis la main dessus début septembre, pour 7,18G$ US. Un premier pas dans ce secteur pour Microsoft, qui n'est pas sans rappeler le rachat par son concurrent Google du pionnier américain Motorola l'an dernier.

Si Nokia et Motorola n'ont pas su prendre la bifurcation vers les smartphones, l'ancien leader des téléphones multifonctions BlackBerry n'a, lui, pas réussi à tenir sur la durée dans la course à l'innovation.

Le groupe a du se résoudre cette semaine à un sauvetage par un consortium mené par la société financière canadienne Fairfax, qui le valorise 4,7 milliards de dollars. BlackBerry entend désormais abandonner le marché grand public pour se concentrer sur celui des entreprises.

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