Par Valérie Lessard, Le Soleil de Châteauguay
Pour gérer les données des quelque 4000 fermes avec lesquelles l’entreprise Logiag fait affaire, l’Internet haute vitesse ne suffisait plus. En installant ses pénates dans le parc industriel de Châteauguay en août dernier, Logiag s’est équipée de la fibre optique, un outil qui sera de plus en plus nécessaire dans les PME.
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Le vice-président technologie de Logiag, Gilles Clément, n’hésite pas à dire que la vitesse d’Internet est un véritable enjeu pour la compagnie. Logiag, qui emploie une trentaine d’agronomes, offre des services pour les agriculteurs comme les bilans de phosphore, des analyses de sols et des plans de drainage.
Tous les services de Logiag sont numérisés et la plupart des employés font du télétravail partout dans la province. «On est la plus grande base de données agricoles au Canada, affirme M. Clément. Cette base de données est stockée dans un centre d’hébergement hypersécurisé de la métropole.»
Lorsque l’entreprise avait pignon sur rue à Sainte-Martine, l’Internet à très haute vitesse (100 Mbit/s et plus) n’était pas disponible.
Une autre compagnie de Sainte-Martine a confié au Soleil s’être informée des prix pour installer une telle technologie. Les coûts s’élèveraient à près de 20 000 $.
Logiag, pour sa part, travaillait avec une vitesse de 5 à 10 Mbit/s. Lors de la production du plan agroenvironnemental en fertilisation (PAEF), un document que tous les agriculteurs doivent produire annuellement, la pression sur la bande passante se faisait sentir.
Maintenant déménagée dans le parc industriel de Châteauguay, où la fibre optique est disponible, Logiag a accès à une vitesse de 250 Mbit/s. M. Clément confie que, pour le moment, Logiag utilise environ 50 Mbit/s. «Avoir 250 Mbit/s, ça va nous permettre de croitre comme entreprise.»
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