Le bouche à oreille 2.0

Publié le 12/11/2010 à 10:18, mis à jour le 12/11/2010 à 11:23

Le bouche à oreille 2.0

Publié le 12/11/2010 à 10:18, mis à jour le 12/11/2010 à 11:23

Avec l’émergence des médias sociaux, des pique-niques en blancs et autres événements improvisés au gré du net, le bouche-à-oreille a pris du gallon.

« Pour créer un bon buzz sur le web, une entreprise doit rencontrer cinq conditions gagnantes », note Michelle Blanc, spécialiste en commerce électronique et en médias sociaux, auteure du livre Médias sociaux 101, paru cet automne aux Éditions Logiques.

1. Des objectifs d’affaires clairement établis, question de savoir où on s’en va.

2. Un survol complet de ce qui est dit de notre entreprise sur le Web. Si les commentaires sont mauvais, il faut se rajuster en conséquence.

3. Une présence Web. « Il faut avoir un site Internet ou un blogue avec du contenu exclusif. Une page Facebook ou Twitter ne suffisent pas. Il faut un chez soi en ligne, et Facebook, n’est pas ce chez soi », dit l’experte.

4. Il faut une bouche et une oreille. « Il est essentiel de développer un dialogue en ligne. Par exemple, le fabricant de vêtements de yoga LuluLemon parle de yoga, de santé et de nutrition sur son site, pas seulement de ses produits », indique Mme Blanc 5. Enfin, il faut être patient. « Le bouche-à-oreille, ça ne fonctionne pas à court terme. Les gens croient qu’il suffit de lancer son blogie un mois avant l’événement qu’ils veulent organiser pour que tout le monde soit là.

C’est faux. Le bouche-à-oreille, ça marche sur le moyen et le long terme. Il faut développer un contenu exclusif et une communauté. Ça prend du temps », note Mme Blanc.

 

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