La Laurentienne teste une technologie pour prolonger ses heures d'ouverture


Édition du 09 Novembre 2013

La Laurentienne teste une technologie pour prolonger ses heures d'ouverture


Édition du 09 Novembre 2013

La technologie va assurément transformer le secteur bancaire au cours des prochaines années. Et la Banque Laurentienne ne veut pas être en reste.

La plus petite des grandes banques canadiennes testera bientôt un nouveau type de guichet dans le cadre du projet pilote Caissier en direct, à sa succursale du 290 Chabanel Ouest, à Montréal. Ses clients pourront ainsi effectuer leurs transactions courantes sur une machine à mi-chemin entre le guichet automatique et le comptoir avec caissier. Mais, pas de panique pour les clients réfractaires aux nouvelles technologies : les employés ne disparaîtront pas de la succursale.

«Nous avons récemment commencé les travaux pour aménager un espace pour nos nouveaux guichets, et le projet pilote, qui durera trois mois, pourrait être mis en marche avant Noël», a expliqué à Les Affaires Gladys Caron, vice-présidente, affaires publiques, communications et relations avec les investisseurs, de la Laurentienne.

Ces guichets comporteront un écran par lequel un conseiller, situé dans un centre administratif de la banque, pourra parler en direct avec les utilisateurs pour les guider. Et ce, de 8 heures à 20 heures, sept jours sur sept.

Pour les transactions simples

Selon une source interne et qui veut garder l'anonymat, le projet pilote se veut une réponse à l'élargissement des heures d'ouverture des autres banques, la Banque TD en tête, mais à moindre coût. En outre, la Laurentienne est la seule institution financière dont les employés sont syndiqués ; prolonger leurs heures de travail les soirs et les fins de semaine pourrait être compliqué. «Nous allons ainsi doubler le nombre d'heures de service à cette succursale», précise Mme Caron.

Cette mesure vise bien sûr à convaincre les personnes encore réfractaires aux guichets automatiques à les utiliser pour des transactions simples (dépôts, retraits, virements, paiements de factures). Pour amortir le choc auprès de ces clients, dont la moyenne d'âge est élevée, une personne en chair et en os les accompagnera pour humaniser leurs premiers contacts avec la machine. Et les caissiers continueront de remplir leurs fonctions derrière leur comptoir pour les irréductibles.

Cette clientèle monopolise des ressources humaines importantes pour effectuer des transactions simples. La Laurentienne préfère réserver ces employés à la vente et au conseil de produits financiers, qui se sont multipliés. «Dans le temps, les banques ne vendaient que des CPG, c'était simple. C'est beaucoup plus complexe aujourd'hui, et le conseil est devenu un avantage concurrentiel important», explique Mme Caron.

À la une

Bourse: nouveaux records pour le Dow Jones et le S&P 500 à Wall Street

Mis à jour à 17:10 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto est en hausse et les marchés américains sont mitigés.

À surveiller: Microsoft, Apple et Dollarama

Que faire avec les titres de Microsoft, Apple et Dollarama? Voici quelques recommandations d’analystes.

Bourse: les gagnants et les perdants du 28 mars

Mis à jour à 17:54 | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.