Des vidéos qui font boule de neige

Publié le 16/01/2010 à 00:00

Des vidéos qui font boule de neige

Publié le 16/01/2010 à 00:00

Après les universités, les lobbys et les centres hospitaliers, voilà que le phénomène des lipdubs, ces vidéos musicales réalisées en un seul plan séquence, s'étend aux entreprises.

C'est le cas de Future Shop dans la région de Québec, dont deux succursales ont servi de décor à des vidéos enflammées. L'une d'entre elles a été tournée aux Galeries de la Capitale et met en vedette, sur la musique de Thriller, des employés surmaquillés et déguisés, et l'autre, au Lac-Beauport, sur l'air de What is love. Réalisées dans le cadre d'un concours organisé pour le party de Noël, elles se sont vite retrouvées sur YouTube, créant un petit buzz autour de ces oeuvres spontanées d'employés manifestement enthousiastes. Les deux lipdubs sont de la musique aux oreilles de Future Shop, avoue le porte-parole pour le Québec, Thierry Lopez. Le détaillant a été surpris mais a réagi avec bonhomie, ajoute-t-il. " Nous n'avons rien vu qui aille contre la politique de communication de l'entreprise. Il n'y a pas eu de débordements. "

En raison de leur spontanéité, les libdubs échappent au contrôle des sociétés, qui prennent un soin jaloux de leur image. Cependant, ces vidéos ne correspondent pas nécessairement à l'image qu'elles veulent donner. " Lorsque la vidéo est bien faite et originale, son impact pour l'entreprise est positif ", dit Sylvain Sénécal, titulaire de la Chaire en commerce électronique à HEC Montréal. " À l'inverse, si elle est risible ou, pire, critique à l'égard de l'entreprise, l'impact sera négatif. " Devant l'ampleur du phénomène lipdub, il y a fort à parier que nombre d'entreprises voudront encadrer l'oeuvre " spontanée " de leurs employés, quitte à en créer de toutes pièces.

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