SuccessFinder : portrait-robot des meilleurs candidats

Publié le 18/10/2018 à 15:58

SuccessFinder : portrait-robot des meilleurs candidats

Publié le 18/10/2018 à 15:58

[Photo : 123rf]

PME DE LA SEMAINE. Comment savoir si le futur directeur des ventes en entrevue saura briller dans son poste ? Comment gère-t-il le stress ? Comment construit-il ses relations avec son équipe ? C’est pour mesurer ces comportements, facteurs de succès, que SuccessFinder a développé des évaluations psychométriques de haut niveau. Une innovation qui pourrait propulser la PME montréalaise dans le marché mondial des ressources humaines.

« Cartographier l’ADN comportemental »

Si plusieurs outils du genre existent actuellement, ceux programmés par la PME n’ont pas leur pareil, affirme Ronald Dahms, président du conseil et chef de la direction de l’entreprise. « La majorité des tests aujourd’hui sont considérés de basse résolution. Par exemple, l’un des plus connus mesure quatre types de caractères, ce qui donne 16 possibilités. Avec nos 85 traits de personnalité et nos 35 domaines d’intérêt professionnel, nous sommes plutôt dans les centaines de millions de combinaisons. À titre de comparaison, c’est comme si l’on pouvait décortiquer l’ADN du travailleur plutôt que son groupe sanguin. »

« L’une des forces de ce produit, c’est notre capacité d’analyse qui se base sur quarante ans de recherche appliquée auprès d’organisations de différents horizons et pour différents postes, allant de PDG à des postes plus exécutifs », affirme pour sa part Charles Guay, président et chef de l’exploitation. En effet, c’est grâce au travail du fondateur Larry Cash, un Américain ayant immigré ici pour son doctorat en psychologie, que l’outil ratisse aussi large, explique-t-il. Chimiste de formation, celui qui a fondé l’entreprise dans les années 1970 avait l’habitude de comparer son boulot à celui d’un scientifique consignant le tableau périodique. Mais cette fois, pas d’éléments chimiques comme l’azote, mais plutôt une combinaison de comportements-clés pour réussir dans ses fonctions.

Les outils de la réussite

Cette compilation aura permis de déterminer le portrait-robot des comportements pour quelque 500 postes. Ainsi, avec un test de 340 questions, il est possible de prédire, avec 85 % de succès, si un candidat possède ce qu’il faut pour réussir, explique Charles Guay. Les outils signés SucessFinder sont également utiles pour vérifier à l’interne si les compétences de chacun sont bien employées. « En plus d’augmenter le rendement, cela améliore aussi le bien-être des équipes », souligne-t-il. Une méthode déjà adoptée par plus de 240 organisations, comme Aldo, l’Université McGill ou la Financière Sun Life, situées majoritairement au Québec ainsi qu’au Canada et, dans une moindre mesure, aux États-Unis.

« Jusqu’à maintenant, notre croissance provient simplement du bouche-à-oreille », spécifie-t-il. Une réputation qui aura permis à l’entreprise d’enregistrer une croissance d’environ 40 % par année depuis trois ans. Une vague qui s’explique entre autres, grâce aux changements technologiques au sein de SuccessFinder. En effet, jusqu’à tout récemment, les logiciels développés par la firme étaient employés en complément à des services de consultation. Depuis, ils sont vendus aux clients, qui peuvent les utiliser de façon autonome, en générant des outils d’analyse, des rapports, etc.

Un marché à 5 milliards

La petite PME qui compte une vingtaine d’employés voit grand, alors que le marché du logiciel de gestion de talent est évalué à 5 milliards de dollars et ne cesse de grossir. « On a toutefois du travail à faire pour augmenter notre notoriété, car même si notre produit se démarque, il faut maintenant se faire connaître », explique Charles Guay. Ainsi, la PME qui a été, jusqu’en 2013, sous le giron d’Optimum Talent, prévoit développer sa réputation en occupant le terrain, mais aussi en se positionnant comme une experte de la science du comportement en présentant des conférences, en publiant des articles de références ou des webinaires, etc.

Cet automne, l’entreprise a également embauché deux directeurs des ventes aux États-Unis, un territoire où elle comptait déjà quelques clients. « On a l’ambition de grossir substantiellement aux États-Unis et ailleurs, car avec une plateforme technologique comme la nôtre, il n’y a pas vraiment de frontières. On ne se limite pas aux États-Unis, mais on a des discussions partout à travers le monde, alors que le test est déjà disponible en huit langues, et que les outils d’analyse sont offerts en français et en anglais », affirme Charles Guay. Une histoire à suivre !

 

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