> Excellence organisationnelle. Une étude menée auprès de 101 grandes entreprises a montré que celles qui comptaient au moins trois femmes à des postes de haute-direction fonctionnaient mieux sur le plan organisationnel que les autres, en particulier en matière de leadership, de comptabilité et d'innovation.
> Profitabilité. Une autre étude menée auprès de 8 compagnies figurant dans le palmarès Fortune 100 a indiqué que plus le conseil d'administration était diversifié (sexe, etc.), plus l'entreprise engrangeait de profits.
> Rendements. Au sein des compagnies apparaissant dans le palmarès Fortune 500, celles qui comptent le plus de femmes au sein du conseil d'administration surclassent celles qui en comptent le moins, si l'on considère le rendement des capitaux propres, le rendement des ventes, ou encore le rendement des investissements.
> Investissement. Il existe une forte corrélation entre le nombre de femmes aux postes de haute-direction d'une entreprise et le Q de Tobin de cette dernière, en ce qui concerne quelque 1 500 entreprises américaines étudiées entre 1992 et 2006. Le Q de Tobin? Il s'agit d'une théorie de l'économiste James Tobin, qui définit le ration Q tel que Q est égal à la valeur boursière de l'entreprise sur la valeur de remplacement du capital fixe. Un Q supérieur à 1 signifie que l'entreprise a tout intérêt à investir, car la hausse de la valeur boursière qui s'ensuivra sera supérieure au montant investi.
> Innovation. L'étude d'un millier d'équipes de travail en charge d'innover a montré que celles qui avaient à peu près autant d'hommes que de femmes innovaient plus et mieux que celles qui présentaient un déséquilibre dans le nombre d'hommes et de femmes.