Robert Dutton, président et chef de la direction de Rona amorce une restructuration organisationnelle.

Rona est en train de revoir en profondeur sa structure organisationnelle, a appris lesaffaires.com. Et ça commence par l’abolition récente du poste de vice-président exploitation qu’occupait Pierre Dandoy, qui a quitté l’entreprise.

« Jusqu’à maintenant, nous avions une stratégie à deux volets : les magasins corporatifs, qui appartiennent en propre à Rona, et les magasins affiliés, propriété de marchands indépendants. Nous voulons maintenant régionaliser nos activités », a confié à LesAffaires.com Daniel Richard, directeur des communications d’entreprise de Rona.

Dans cette optique, Rona a créé quatre postes de vices-président détail : un pour l’Ouest du pays, un pour l’Ontario, un pour le Québec et un pour les provinces de l’Atlantique. Au Québec, c’est Mario St-Louis qui a été nommé tout récemment. Il était vice-président exploitation pour les magasins corporatifs du Québec. Ces nouveaux vices-présidents détail auront une vision stratégique globale de leur territoire; comme le dit M. Richard, « un point de vente sera un point de vente, qu’il soit corporatif ou affilié ».

M. St-Louis relèvera directement de Robert Dutton, président et chef de la direction, le temps que soit comblé le nouveau poste de premier vice-président détail, dont les quatre vices-présidents détail relèveront. « Nous sommes présentement en recrutement pour le poste de premier vice-président détail », s’est contenté de dire M. Richard.

La nomination à ce poste mettra un terme à la première phase de restructuration de Rona à la haute direction. « Dans une deuxième phase, c’est-à-dire au cours des quatre à six prochains mois, nous allons revoir toute la structure organisationnelle de Rona pour nous assurer que nous en tirons le maximum », a déclaré M. Richard.

André Bigaouette, propriétaire affilié du magasin Rona de Saint-Siméon, en Gaspésie, estime que cette réorganisation est une très bonne chose. « On va pouvoir séparer les régions des grands centres urbains, se réjouit-il. Nous n’avons pas les mêmes besoins en régions qu’à Montréal ou à Québec et la nouvelle structure va permettre de tenir compte de ces régionalismes. On va pouvoir se réunir entre marchands du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie pour discuter de nos problématiques propres et trouver des solutions adaptées. »