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Le fossé entre les hommes et les femmes d’affaires au Canada est toujours aussi large. Une grande majorité des femmes estiment qu’elles travaillent plus et sont moins payées que leurs confrères masculins, révèle un nouveau sondage du cabinet de recrutement Randstad.
Plus de neuf femmes sur dix (93%) occupant une position managériale au Canada pensent qu’à responsabilités égales, elles sont toujours moins rémunérées que les hommes, montrent les résultats du sondage de Randstad.
Toutefois, ce nombre est inchangé comparativement à l’année précédente, dit le rapport du cabinet de recrutement.
Soixante-dix-huit pour cent des femmes sondées ont dit qu’il y avait un écart important (42%) ou modéré (36%) entre la rémunération d’un homme et d’une femme pour un travail équivalent. Seuls 15% des femmes pensent que l’écart de rémunération est faible.
Soixante-dix-sept pour cent des femmes jugent qu’elles doivent travailler plus fort et durant de plus longues heures que les hommes afin de prouver leurs compétences à un poste d’encadrement.
Pourtant, 65% des répondantes estiment que les femmes sont de meilleurs meneurs que les hommes grâce à leur capacité de communication plus développée, leur empathie, leur flexibilité et leur compréhension des besoins des employés.
«Les résultats font échos à ceux de 2012 qui montrent que des progrès ont été faits, mais qu’il reste encore beaucoup à faire pour créer un environnement d’affaires canadien qui reflète vraiment la parité des genres de la population nationale», dit l’étude.
Seuls 11% des membres des conseils d’administration des firmes du S&P/TSX, l’indice de la Bourse de Toronto, sont des femmes.
Les derniers chiffres de Statistiques Canada montrent qu’une femme qui travaillait à temps plein en 2011 gagnait juste 72 cents pour chaque dollar gagné par un homme.
