Leçon de leadership par Arnold Schwarzenegger

Publié le 27/01/2011 à 15:10, mis à jour le 03/02/2011 à 12:09

Leçon de leadership par Arnold Schwarzenegger

Publié le 27/01/2011 à 15:10, mis à jour le 03/02/2011 à 12:09

Par Olivier Schmouker

Pour M. Schwarzenegger, ne deviennent de vrais leaders que ceux qui ont une vision et qui ont le cran de la réaliser. Tout petit, dans son village près de Graz, en Autriche, il rêvait de devenir l’homme le plus fort du monde, puis de devenir acteur. Il y est parvenu grâce à un travail acharné. «Beaucoup de gens semblaient s’ennuyer au gym. Moi, non, j’y étais heureux chaque minute, car je poursuivais un but, devenir champion du monde», s’est-il souvenu.

Même chose pour la politique. Tout le monde lui prédisait une cuisante défaite quand il s’est présenté pour le poste de gouverneur de la Californie. Cela ne l’a nullement démonté : «Je n’avais pas peur : qu’avais-je à perdre, dans le fond? Rien». Et de poursuivre : «Les politiciens sont tous morts de trouille à l’idée de perdre une élection. Je vous jure. C’est incroyable. Moi, je les appelle des «Girly Men», des trouillards, si vous voulez», a-t-il dit pour souligner son mépris pour ceux qui n’ambitionnent pas de devenir des héros, à savoir de réels serviteurs de leurs concitoyens, «à l’image des pompiers et des soldats en Irak».

C’est bien simple, M. Schwarzenegger considère qu’une fois nos rêves personnels concrétisés, il est de notre devoir de s’attacher à faire le bien autour de soi. «J’ai transformé mon corps, puis mon mental, puis mon esprit. Maintenant, je change mon cœur, et je donne aux autres de la compassion et de l’amour, comme m’a conseillé de le faire Sargent Shriver, mon beau-père et fondateur du Peace Corps, qui est décédé la semaine dernière», a-t-il dit, en indiquant qu’il continuera, dans les années à venir, à s’impliquer dans des causes sociales et environnementales.

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

19/04/2024 | François Normand

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

19/04/2024 | Philippe Leblanc

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

19/04/2024 | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?