Se prévaloir des services d’adjoints virtuels procure de nombreux avantages, mais comporte aussi son lot d’inconvénients. La distance par exemple.

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L’investisseur spécialisé dans le domaine immobilier Shae Bynes, de Floride, raconte dans son blogue la mauvaise expérience qu’elle a vécue avec une adjointe virtuelle américaine dont les services étaient de piètre qualité.

Il y a des coûts cachés à s’adjoindre les services d’employés à distance, souligne, Liz Wright, directrice de pratique chez Watson Wyatt Canada. D’une part, l’employé qui est établi dans un pays étranger est isolé et a donc peu de chance de se développer. D’autre part, l’employeur peut avoir à composer avec des problèmes de qualité et d’uniformité du travail, ainsi que des complications fiscales. À cela s’ajoute le fait qu’il est impossible de travailler en équipe avec des adjoints virtuels, souligne Mme Wright.

L’entrepreneur montréalais Marc-Olivier Dagenais, qui s’est adjoint les services d’adjoints virtuels établis en Inde et aux Philippines, admet qu’il y a certains inconvénients à traiter avec des employés situés à l’étranger.

« Chaque fois que j’envoie de l’argent [à mes employés virtuels], je dois payer des frais de 25$ à Western Union, relate-t-il. En outre, il est parfois compliqué de leur parler de vive voix à cause du décalage horaire. Et bien que je tienne avec eux des séances de vidéo Web, le fait est que je ne les connais pas bien ».

Cela dit, il sait que son assistante Siddhi Prabhu, établie en Inde, va s’acheter un appartement avec le salaire qu’il lui paie, et que son meilleur programmeur pourra s’offrir les services une femme de ménage.