GSoft déroule le tapis rouge pour ses stagiaires


Édition du 20 Février 2016

GSoft déroule le tapis rouge pour ses stagiaires


Édition du 20 Février 2016

« C’est important pour nous que les étudiants aient l’expérience la plus complète possible », dit Miguel Bernard, de GSoft (à gauche), accompagné de Simon Allie, qui a obtenu un poste dans l’entreprise après son stage. [Photo : Jérôme Lavallée]

Voyage annuel dans le Sud, remboursement de la carte Opus et de la clé Bixi, lunchs gratuits livrés au bureau trois fois par semaine... Chez GSoft, les stagiaires sont traités sur le même pied que les autres employés. «La concurrence est féroce dans notre domaine, et nous n'avons pas le choix d'offrir des conditions avantageuses pour recruter les meilleurs talents à la source», dit Marianne Lemay, directrice, culture et talent. Il y a 6 000 postes à pourvoir au Québec chaque année dans le domaine des technologies de l'information et des communications, selon les données de TechnoCompétences.

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Une réalité vécue par GSoft. Fondée en 2006, la PME montréalaise spécialisée en développement de logiciels embauche une douzaine de stagiaires chaque année. En deux ans et demi, l'entreprise est passée d'une cinquantaine d'employés à 150. Et les stages s'avèrent un excellent filon pour repêcher les talents, notamment en génie logiciel ou informatique. «Pendant quatre mois, on apprend à se connaître. Et quand ça fonctionne bien, on leur offre de travailler avec nous à temps partiel ou on leur fait une promesse d'embauche», affirme Miguel Bernard, développeur et chef d'équipe chez GSoft depuis six ans. Il a lui-même commencé sa carrière dans l'entreprise par un stage.

Les stagiaires sont considérés comme de futurs membres de l'équipe. «On ne veut pas créer deux catégories d'employés», ajoute-t-il. D'ailleurs, leur sélection n'est pas si différente de celle des employés réguliers, précise Marianne Lemay : «Ils passent exactement le même test technique, qui dure deux heures trente. Par contre, on le corrige moins sévèrement».

C'est un des éléments qui a attiré Simon Allie alors qu'il recherchait un stage pendant ses études en génie informatique à l'Université de Sherbrooke. «C'est une entreprise qui offre de progresser, et qui a mis en place des mesures pour faciliter la conciliation travail-famille. Ce sont des conditions de travail plutôt rares à obtenir, surtout en début de carrière.» Cette philosophie l'a incité à entrer chez GSoft, d'abord à temps partiel, puis comme employé permanent en 2015.

Une intégration réussie

L'an dernier, l'entreprise a ouvert un bureau satellite à Barcelone. Tout le monde, y compris les stagiaires, était invité à y séjourner par petits groupes. Même chose pour les fêtes de Noël, alors que toute l'équipe s'envole pour quelques jours dans le Sud, un voyage payé en grande partie par le patron. «On veut qu'ils participent, car c'est un moment précieux. Cela nous permet de tisser des liens avec des personnes qu'on connaît moins, avec qui on ne travaille pas au quotidien.»

De nombreuses mesures sont mises en place pour faciliter l'intégration des nouveaux employés, stagiaires ou réguliers. Le travail se répartit entre petits groupes de quatre ou cinq employés, où les derniers arrivés sont soutenus par un mentor. «Nous travaillons sur les mêmes projets et nous sommes même assis côte à côte», explique Miguel Bernard, qui tient ce rôle auprès des futurs diplômés.

Tout le monde participe également aux réunions quotidiennes qui donnent la possibilité de faire le point sur les dossiers de la journée. «Nous utilisons aussi la méthode scrum, où le projet est découpé en périodes de deux semaines. Cela nous permet de déterminer des tâches précises à exécuter pour chacun et de nous ajuster rapidement en cas de besoin», ajoute M. Bernard.

Plusieurs périodes de rétroaction avec les clients ou les autres membres de l'équipe sont aussi à l'horaire. De plus, à l'instar de leur équipe, les stagiaires touchent à toutes les facettes du développement d'un logiciel : design, architecture, débogage, etc.

«C'est important pour nous que les étudiants aient l'expérience la plus complète possible. Leur contribution, leur regard neuf sur les projets nous apportent beaucoup. Mais c'est aussi une façon de préserver notre bonne réputation et d'attirer facilement de nouveaux candidats», ajoute Miguel Bernard.

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