Extrait de livre: À prendre ou à laisser

Publié le 24/04/2015 à 15:00

Extrait de livre: À prendre ou à laisser

Publié le 24/04/2015 à 15:00

Par Les Affaires

Révélant les expériences qui l’ont marqué de son enfance à l’âge adulte, François Lambert, l’intransigeant dragon aux yeux bleus, se livre à nous : d’où il vient, ce qu’il est devenu et comment il a réussi.

Il nous fait partager les obstacles de son parcours en affaires, livre les secrets de son succès et nous aiguille vers la réussite avec une quarantaine de capsules qui nous entraînent à travers la grande aventure qu’est la vie d’entrepreneur. Oui, il faut se lever tôt. Savoir dire non. Bannir les plans B. Mesurer et se mesurer. Décider si on a besoin d’un mentor ou d’un investisseur... Des conseils parfois étonnants, toujours judicieux, du flamboyant dragon qui ne mâche pas ses mots.

OFFRE EXCLUSIVE: Achetez ce livre d’ici vendredi 1er mai à 15h et obtenez 20% de rabais (papier/numérique).

Cliquez ici et entrez le code promo DRAGON

**************************

EXTRAIT:

Je m’estime très chanceux. J’ai dû travailler énormément pour réussir ce que j’ai entrepris. Bien sûr, l’émission Dans l’oeil du dragon donne à tous les dragons, dont je fais partie, une très grande visibilité médiatique, un rayonnement qui est aussi le fruit de nombreuses années d’effort et qui me permet d’inspirer et de soutenir à mon tour des entrepreneurs en devenir.

Je suis infiniment reconnaissant de tout ce qui m’arrive et je souhaite que cela arrive à beaucoup d’autres. D’ailleurs, quand je lis des dossiers comme celui de La Presse (décembre 2013) intitulé « Les riches au Québec », je me désole d’y lire qu’à peine 1 % des Québécois appartiennent à ce segment privilégié. Car, en tant qu’entrepreneur, je voudrais que ce nombre augmente considérablement. Même si, en nous comparant, on peut établir qu’il y a proportionnellement beaucoup plus de riches au Québec qu’en Suède, ce n’est pas encore assez à mes yeux. En partageant mon expérience, mes bons et mes mauvais coups, je sais que je motive les gens : c’est pour ça que je donne des conférences, c’est aussi pour ça que j’ai écrit ce livre. Je veux montrer à quel point c’est cool et excitant d’être entrepreneur. Je voudrais réveiller en chacun de vous l’homme ou la femme d’affaires qui sommeille ou qui a peur de faire le grand saut. Je souhaite que ce livre vous donne confiance dans ce que vous entreprenez et puisse vous servir de référence quand vous vous posez des questions.

Au fil des pages, vous me verrez souvent comparer l’entrepreneuriat, ou certains de ses aspects, au sport et au mariage. Ce sont des comparaisons qui me semblent pertinentes et qui illustrent bien les choses. Je vous demanderai aussi de passer le test du frigo. Vous aurez du plaisir ! Pour moi, il n’y a rien de plus cool et de plus gratifiant que l’entrepreneuriat! C’est ce que je veux partager avec vous dans ce livre.

J’ai toujours voulu être entrepreneur. Je suis issu d’une lignée de gens d’affaires. Mon grand-père, François Lambert, qui avait pour parrain Napoléon Bourassa, le gendre de Louis- Joseph Papineau, était commerçant en gros. Il était fournisseur, entre autres, de la chaîne des magasins 5-10-15. Ce devait être un métier rempli de défis que le sien. Afin de répondre à la demande des magasins de vente au détail, il devait veiller à les approvisionner régulièrement tout en recherchant et proposant de la marchandise nouvelle. Dans les années 1950, il n’y avait pas encore d’ordinateurs et les calculatrices étaient composées d’engrenages actionnés à la main. Tout se faisait par écrit ou de mémoire, et la parole donnée avait, en principe, valeur de contrat. Si ces temps et les outils de travail ont bien changé, les qualités de l’entrepreneur à succès sont restées semblables. Lorsque mon grand-père a vendu l’entreprise, mon père est allé travailler pour les acheteurs pendant deux ans. En 1966, il a décidé de devenir le « Roi de la bébelle à 10 cents au Canada » et est devenu le plus gros importateur et distributeur de produits à petits coûts dans tout le pays. Il a gardé ce commerce jusqu’en 1974, quand il a décidé de poursuivre son rêve d’être cultivateur. J’aime à croire que je tiens ma passion des affaires de ces deux hommes. Alors que j’avais six ans et que j’étais en première année, nous avons donc quitté Pont-Viau – Laval n’était encore qu’une mosaïque de petites municipalités – pour Notre-Dame-de-la-Paix, en Outaouais. Quel changement ! D’un environnement urbain, j’ai été transplanté dans un environnement rural.

La municipalité, peuplée d’à peine quelques centaines de personnes, est située à une vingtaine de kilomètres de Montebello, sur la route qui mène à Saint-Jovite. Son développement, essentiellement agricole, remonte au début du XXe siècle. Les lieux sont partagés entre de vastes terres cultivées et des forêts. À la ferme, j’ai compris que, pour vivre et rester en affaires, les activités de mon père devaient lui rapporter plus d’argent qu’il n’en dépensait pour soigner les bêtes. Je me suis autoproclamé son « conseiller ».

Mon père s’est mis à m’appeler son « gérant ». Je voulais tout gérer : le prix des moutons, par exemple. C’était plus fort que moi. Je remettais tout en question. Pourquoi fait-on comme ceci, quel est notre objectif et où en est-on ? Mon père faisait des choses temporaires, par manque de temps ou d’argent, et puis elles devenaient permanentes. Nous sommes le contraire l’un de l’autre, car moi, je suis pointilleux et j’aime faire les choses correctement dès la première fois. On peut donc comprendre qu’il y a eu de nombreux affrontements entre nous. Je sais que je suis un excessif… en tout, au travail et dans le sport. Encore aujourd’hui, je suis exigeant envers moi-même et envers tout le monde autour de moi. Ce n’est pas toujours facile de travailler. À l’école, j’étais dissipé et certainement dérangeant. Et puis, j’étais dans la lune et je rêvais à mes affaires. Quand j’étais en cinquième année du primaire, je suis « parti à mon compte ». Je me suis mis à élever des cailles. Deux cents cailles par an. Je vendais les œufs durant l’été, puis, à l’automne, je vendais les cailles. Après la saison des cailles, j’allais déneiger les entrées des voisins avec une souffleuse à neige. J’en profitais pour proposer de rentrer le bois de chauffage. Je pratiquais, déjà et sans le savoir, la vente croisée.

OFFRE EXCLUSIVE: Achetez ce livre d’ici vendredi 1er mai à 15h et obtenez 20% de rabais (papier/numérique).

Cliquez ici et entrez le code promo DRAGON

À la une

Nvidia dévoile une «superpuce» beaucoup plus performante

Mis à jour le 18/03/2024 | AFP

«Je voudrais vous présenter une très, très grande GPU.»

Bourse: Nvidia a pulvérisé les attentes, mais quelle sera la suite?

23/02/2024 | Denis Lalonde

BALADO. Après un gain d'environ 240% sur un an, est-il trop tard pour investir dans le titre de Nvidia?

Apple en discussion pour adopter l'IA de Google dans ses iPhone

18/03/2024 | AFP

Apple pourrait intégrer le système d'intelligence artificielle interactive Gemini AI sur ses appareils.