Et si la formation propulsait votre carrière ?

Publié le 25/10/2008 à 00:00

Et si la formation propulsait votre carrière ?

Publié le 25/10/2008 à 00:00

S'inscrire à un MBA ou à un diplôme en gestion de projet ? Apprendre à gérer les conflits ou devenir un meilleur leader ? Améliorer sa supervision au quotidien ou devenir un expert dans la gestion du changement ? Devant l'éventail des programmes offerts par les universités et le secteur privé, comment choisir ?

" Pour choisir une formation, une personne devrait d'abord et avant tout se baser sur les lacunes qu'elle veut combler ", conseille Richard Chénier, associé chez COSE formation-consultation.

On analyse par exemple, quels sont les irritants dans notre milieu de travail. Notre équipe est-elle démotivée ? A-t-on du mal à communiquer avec les employés ? Sait-on faire preuve d'autorité quand il le faut ? Une fois le diagnostic posé, on peut aller chercher les outils nécessaires. " Pour savoir quoi choisir, on se fonde sur les écarts entre ce que l'on obtient et les résultats souhaités ", résume M. Chénier.

Un souci de cohérence

Bernard Lacoste, vice-président du conseil d'administration et directeur, équipe développement des compétences, du Groupe conseil CFC, remarque qu'on retrouve souvent deux approches dans les entreprises. " Soit le service des ressources humaines a un programme concernant les compétences à développer parmi le personnel et s'y tient. Soit on priorise le plan d'affaires de l'organisation elle-même ", indique-t-il. Dans ce cas, la formation et le perfectionnement des gestionnaires seront axés sur les compétences nécessaires pour atteindre les objectifs que la société s'est fixés.

C'est l'approche que les entreprises devraient privilégier, selon Daniel Beaupré, professeur au Département d'organisation et ressources humaines et directeur de l'Observatoire de gestion stratégique des ressources humaines à l'ESG UQAM. Il soutient que si l'évaluation de rendement des employés est faite convenablement, elle permettra de dresser le portrait des forces et des faiblesses et de déterminer les points sur lesquels une formation serait souhaitable.

" Il est essentiel de relier la formation avec la mission et la stratégie d'affaires de l'entreprise. Il y a souvent un manque de cohérence entre les deux. On devrait avoir une vision globale du processus et ne pas travailler en vase clos ", dit-il.

Mais former n'est pas tout. Il faut aussi être attentif à l'application de ce que l'on a appris. " C'est bien beau de faire un blitz de formation pendant 10 jours sur différentes matières, mais on ne pourra pas tout intégrer d'un coup. Alors, on prend le risque que les vieux réflexes reprennent le dessus ", souligne M. Chénier.

" Il y a également des gestionnaires qui font des choix intuitivement ", remarque Serge Gagné, directeur exécutif de la formation des cadres et des dirigeants de HEC Montréal.

Dans ce cas, ces personnes se renseignent sur les formations disponibles et choisissent en fonction de critères plus subjectifs, par exemple les domaines dans lesquels ils pensent être plus faibles et auraient intérêt à suivre une mise à niveau.

" À HEC Montréal, il est possible de consulter un de nos conseillers pour évaluer ses besoins. On peut également prendre contact avec le responsable d'un programme qui nous intéresse afin de voir s'il est pertinent pour nous ", conseille-t-il.

Des tendances fortes

Quelles sont les formations les plus en vogue ? " En cette période très axée sur les technologies, la demande est forte pour la gestion de l'humain. Les gens manquent d'outils dans ce domaine ", indique Evelyne De Blois, conceptrice et formatrice chez Technologia.

Elle ajoute que les programmes sur la gestion du temps et sur la fidélisation du personnel sont aussi très populaires.

Richard Chénier, de COSE, confirme que les cours sur la gestion des ressources humaines (consolidation et mobilisation d'équipe, gestion des conflits, etc.) sont très en demande, comme ceux sur l'intelligence émotionnelle et le leadership. Le développement de la relève est également une préoccupation grandissante au sein des entreprises, constate-t-il.

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