1 Canadien sur 2 veut changer de vie professionnelle

Publié le 03/08/2011 à 11:59, mis à jour le 05/08/2011 à 12:34

1 Canadien sur 2 veut changer de vie professionnelle

Publié le 03/08/2011 à 11:59, mis à jour le 05/08/2011 à 12:34

Par Olivier Schmouker

Faire une pause dans sa carrière fait de moins en moins peur. Photo : DR.

D’ici les 5 prochaines années, la moitié des Canadiens s’attendent à changer de vie professionnelle. C’est du moins ce qu’indique un sondage mené par le cabinet de placement professionnel Kelly auprès de 97 000 personnes dans 30 pays, dont plus de 4 000 au Canada.

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«C’est un nombre étonnamment grand d'employés qui envisagent activement un nouveau départ. Il y a vingt ans, la simple idée d'avoir à changer de vie professionnelle aurait été perçue comme une crise. Aujourd'hui, cela est bien vu, car c’est faire preuve de flexibilité. Et ça témoigne d’un changement majeur dans les besoins et les intérêts personnels des employés», dit Carolyn Grossi, directrice des opérations, de Kelly.

Comment expliquer un tel phénomène? Essentiellement par trois raisons :

> parce que nombre de Canadiens (24%) sont à la recherche d’un meilleur équilibre entre le travail et la vie de famille;

> parce qu’ils (24% aussi) sentent que leurs motivations professionnelles sont en train de changer;

> et parce qu’ils ressentent le besoin d’un revenu plus important (23%).

Maintenant, comment comptent-ils s’y prendre pour changer de vie professionnelle? Ils vont miser sur leur expérience : priées de déterminer les facteurs les plus importants dans la carrière d'une personne - l'expérience ou les études – une grande majorité (81%) des personnes interrogées ont mentionné l'expérience, et une minorité (17%), les études.

De plus, 61% des personnes interrogées ont indiqué que lorsqu’elles allaient postuler pour un nouveau poste, elles allaient mettre l’accent sur leur expérience de travail. Elles vont aussi attacher de l’importance à l’entrevue d’embauche (23%), à leurs références d'emploi (10%) et à leurs diplômes (7%).

Les deux tiers des futurs candidats (67%) à un nouveau poste vont viser des fonctions de direction, tandis que 24% ne le souhaitent pas et 9% demeurent indécis. Parmi les principales raisons pour éviter un poste de direction, on trouve surtout des préoccupations quant aux contraintes et au stress liées à ce type de fonctions (33%), ainsi que l'influence d'un tel poste sur l'équilibre travail-vie de famille (27%).

À noter par ailleurs qu’un nombre grandissant de Canadiens se disent prêts à faire une pause dans leur carrière. Les trois quarts (73%) des personnes interessées par cela estiment qu'elles pourraient poursuivre leur carrière au même niveau après avoir pris une pause pour des motifs tels qu'un congé de maternité, de paternité ou de maladie, ou des vacances prolongées. Les membres de la Génération Y (18 à 29 ans) sont les plus confiants à ce sujet, à hauteur de 83%, alors que c’est le cas pour 72% de ceux de la Génération X (30 à 47 ans) et pour 64% de ceux des baby-boomers (48 à 65 ans).

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