Plastrec remet les plastiques dans le circuit

Publié le 29/01/2011 à 00:00, mis à jour le 07/10/2013 à 12:42

Plastrec remet les plastiques dans le circuit

Publié le 29/01/2011 à 00:00, mis à jour le 07/10/2013 à 12:42

Plastrec n'a pas attendu que l'écologie devienne une tendance pour prendre le tournant vert. Dès sa création en 1992, les fondateurs de l'entreprise ont utilisé des plastiques de récupération pour les transformer en flocons réutilisables dans la fabrication de tapis, de vêtements, de feuilles de plastique, de courroies et même de bouteilles.

À l'époque, la matière première était gratuite. Même si, aujourd'hui, les rebuts ont un prix, le recyclage continue d'être rentable pour l'entreprise, qui achète, sous forme de ballots, les plastiques issus des programmes de collecte sélective de déchets du Québec, de l'Ontario et des États-Unis. Ensuite, elle les trie, les lave et les transforme en flocons, grâce à une technique de pointe.

" Contrairement à de nombreux concurrents qui ne peuvent traiter que des contenants consignés, nous avons les moyens de décontaminer les plastiques. Notre matière première peut donc être très diverse ", explique la directrice des ventes et achats, Jennifer Dubé. L'entreprise traite une grande quantité de bouteilles d'eau, d'huile et de shampoing. Les autres matières (bouchons, étiquettes, etc.) sont mises de côté pour être soit vendues à l'état brut, soit transformées.

Technologie européenne

Jusqu'à présent, Plastrec exportait 98 % de sa production aux États-Unis. " Les entreprises québécoises du marché que l'on vise ne sont pas équipées pour transformer le flocon ", précise Mme Dubé. Car, pour être utilisé, le flocon doit subir une phase supplémentaire de décontamination en vue de devenir une résine.

Cette étape de transformation, Plastrec pourra l'effectuer dans son usine de Joliette. Au cours des derniers mois, elle s'est dotée de deux procédés de pointe, allemand (Gneuss pour l'extrusion) et suisse (équipements de décontamination de type Buhler). Elle affirme être la première du monde à les combiner.

Ces investissements lui permettront, dès le mois prochain, de dépasser le stade du flocon pour fabriquer de la résine de plastique recyclée qui, produite sous forme de bille, pourra être utilisée notamment pour créer de nouveaux contenants de nourriture. Santé Canada ainsi que la FDA ont donné leur approbation. Le vice-président de Plastrec, Louis Robitaille, a annoncé en janvier la production prochaine de 40 millions de livres (ou 18 000 tonnes métriques) de résine recyclée par an " à un prix compétitif ". La fabrication de flocons sera poursuivie, mais en moindre quantité. Un tournant décisif pour la société québécoise, laquelle détiendra ainsi la plus grande capacité de production de résine recyclée pour le marché alimentaire du Canada.

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