De l'aide pour prendre le virage

Publié le 29/01/2011 à 00:00, mis à jour le 07/10/2013 à 12:50

De l'aide pour prendre le virage

Publié le 29/01/2011 à 00:00, mis à jour le 07/10/2013 à 12:50

La Fédération des plastiques et alliances composites (FEPAC) a créé quatre axes de développement pour guider les 300 entreprises qui en sont membres vers des modèles d'entreprise innovants, rentables et écologiques.

Le premier, ECO Leadership, met l'accent sur le développement durable. La démarche est d'évaluer la performance environnementale d'une entreprise en examinant ses procédés administratifs, scientifiques ou techniques pour ensuite améliorer chacun d'entre eux peu à peu, à l'aide de plans d'action et d'indicateurs de performance taillés sur mesure. Pour assurer une continuité, l'exercice est refait tous les deux ans.

" À terme, toutes les firmes qui voudront se joindre à la FEPAC pourraient être obligées d'effectuer cet audit environnemental ", dit son pdg Pierre Fillion. " Les entreprises qui adhèrent à ce programme seront inscrites dans les registres nationaux e-plastics.net ou e-composite.net, qui regrouperont les entreprises écoresponsables du secteur ", indique-t-il.

Les objectifs du programme Lean Entreprise, qui porte sur l'optimisation manufacturière, sont très proches de ceux d'ECO Leadership. Cependant, là où le premier concerne l'ensemble d'une entreprise, le second s'arrête à quelques procédés.

Modèles innovants

Les programmes Consortiums PHÉNIX et IMAC (Innovation des modèles d'affaires et de commercialisation) ont pour leur part été conçus en vue d'aider les entreprises à élaborer ou peaufiner leur modèle d'entreprise.

" Les entrepreneurs ont rarement une idée claire de leur modèle, dit M. Fillion. La plupart travaillent intuitivement, sans avoir bien déterminé leurs avantages concurrentiels : s'agit-il de leurs employés, de leur équipement ou de leur modèle de gestion ? " De plus, ils ne savent pas plus sur quelles forces miser pour continuer à grandir.

Le programme IMAC vise à aider les chefs d'entreprise du secteur à voir plus clair dans leur modèle d'entreprise. Il prévoit trois rencontres. Une première les amène à découvrir quelles sont les forces, les occasions et les faiblesses de leur entreprise. Les participants ont ensuite de cinq à six mois pour tout mettre sur papier. Lors d'une deuxième rencontre, les dirigeants évaluent lesquels des éléments seraient susceptibles de profiter le plus d'un investissement. La troisième rencontre permet de planifier la commercialisation.

Créer des liens à l'international

Les Consortiums PHÉNIX s'attaquent au modèle d'entreprise de manière encore plus ambitieuse. Ils regroupent plusieurs entreprises aux expertises complémentaires. " L'objectif est qu'elles élaborent un plan collaboratif dans le but de concevoir, de fabriquer et de commercialiser une technologie verte ", explique M. Fillion.

Dans le cadre d'un projet-pilote, quatre entreprises de l'Estrie développent depuis 2009 des capteurs solaires thermiques. Les prochains consortiums travailleront sur l'énergie éolienne ou la géothermie, ajoute M. Fillion.

Enfin, une entreprise qui participe à IMAC ou à PHÉNIX accroît ses chances de créer des liens à l'international. " Récemment, je suis allé en Chine, en Inde, au Brésil, en France, en Russie et au Mexique afin de vendre le plastique du Québec, trouver des partenaires et de nouveaux créneaux ", témoigne M. Fillion.

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