Augmenter ses ventes grâce au marketing sensoriel

Publié le 18/01/2010 à 17:36

Augmenter ses ventes grâce au marketing sensoriel

Publié le 18/01/2010 à 17:36

Photo : Bloomberg

BLOGUE. « Si on vient chercher un service de marketing sensoriel chez nous, c’est que le marketing traditionnel n’a plus son effet. Monsieur et mesdames tout le monde ont envie de vivre des expériences hors du commun. »

 

Patrick Burle, président de Senscity, prêche peut-être pour sa paroisse, mais il n’a pas entièrement tort. Près de 60 % des Canadiens peuvent associer des odeurs et des musiques à des produits ou à des magasins. Par ailleurs, 64 % des Canadiens ont tendance à rester plus longtemps dans un magasin ou un lieu public dont la musique, l'odeur et l'ambiance générale leur plaisent, selon un sondage Léger Marketing mandaté par Senscity.

 

Visionnez la vidéo sur le marketing sensoriel

 

Pionnière au Canada dans le domaine du marketing sensoriel, Senscity travaille essentiellement trois sens, soit le visuel, l’olfactif et l’auditif, afin que ses clients puissent se différencier de la concurrence et offrir des expériences uniques aux consommateurs.

 

Les résultats parlent d’eux-mêmes

 

Senscity, qui compte une cinquantaine de clients, avait pour mandat de refaire l’ambiance du restaurant XO de l’Hôtel Le St-James. Les dirigeants du restaurant souhaitaient attirer une clientèle davantage montréalaise que touristique. Senscity a donc tout revu : la musique, l’éclairage, l’odeur et le visuel du restaurant.

 

Un mandat réussi, estime Olivier Bottois, directeur général de l’Hôtel. « Les ventes du restaurant ont augmenté de 25 % depuis l’implantation du marketing sensoriel. C’est vraiment un succès. »

 

Client de Senscity, le président du Groupe Goulet Veilleux, notamment propriétaire de 12 magasins Sports Experts, Atmosphère, Nevada Bob’s Golf, Hockey Experts, et S3, croit pour sa part qu’il est difficile de quantifier les résultats du marketing sensoriel. « Toutefois, je crois que les ventes pourraient en souffrir sans ce type de marketing. »

 

« Il y avait un manque »

 

Arrivé au Québec il y a huit ans, Patrick Burle a remarqué un « manque » dans les magasins québécois. « Je trouvais que les musiques ne correspondaient pas à la marque, c’était complètement inadapté, mais je voyais que le marché n’était pas encore prêt pour le marketing sensoriel. »

 

Toutefois, avec l’arrivé des marques européennes comme Mango, Zara et H&M, ainsi que leur expertise en marketing sensoriel (plus de 50 % d’entre elles l’utilisent), les marques québécoises n’ont guère eu le choix d’emboîter le pas afin de rester concurrentiel.

 

« Au Canada, il y a encore que 2 à 3 % des marques canadiennes qui utilisent le marketing sensoriel. C’est un gros marché qui reste encore à exploiter », explique Patrick Burle, cofondateur de Senscity.

 

Patrick Burle et deux associées, Geneviève Lussier et Annie Mailloux ont ainsi lancé l’unique filiale nord-américaine de la société française Mood Média, spécialisée dans le domaine du sensoriel. C’est en septembre 2008 que l’entreprise, aujourd’hui basée sur la rue William à Montréal, est devenue Senscity.

 

« On amène le client à travailler ses expériences en magasins, parce qu’en fin de compte, on veut que le consommateur se souvienne de la marque et ait envie de revenir. »

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