Des gouverneurs engagés à HEC Montréal


Édition du 09 Avril 2016

Des gouverneurs engagés à HEC Montréal


Édition du 09 Avril 2016

Par Claudine Hébert

Quand Louis Larivière, directeur du Bureau de développement de HEC (devenu aujourd'hui la Fondation HEC Montréal), a eu l'idée de créer le «100 de 100», un club qui réunirait 100 donateurs fournissant 100 000 $ chacun, c'était en 2009, au milieu d'une crise économique. «Peu de personnes croyaient à la réussite de cette campagne. Moi le premier, alors que j'étais pdg de Natcan», admet Pascal Duquette, un des premiers donateurs, nommé, en 2012, directeur de la Fondation.

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Comment réussir un tel tour de force au sein du milieu universitaire ? Et au Québec, de surcroît ? Six ans plus tard, l'objectif a été dépassé. Au moment d'écrire ces lignes, 103 donateurs ont versé le montant requis ou se sont engagés à le faire, dont près de la moitié offrent un montant qui excède le minimum de 100 000 $, précise M. Duquette.

Autrement dit, les 10 millions de dollars ciblés par cette campagne ont largement été dépassés. Et ce n'est pas terminé. Pascal Duquette souhaite maintenant doubler le nombre des donateurs.

C'est au cours de l'année 2015 que le «100 de 100», rebaptisé le Conseil des gouverneurs, a connu sa meilleure période de recrutement. Près d'une trentaine de donateurs ont rejoint les rangs de ce cercle l'année dernière.

«Le bouche à oreille et les réseaux de relations des 75 premiers donateurs ont fait leur travail. Chaque donateur devient à son tour un ambassadeur pour la cause», souligne M. Duquette. Pierre Wilkie, président et propriétaire du Laboratoire Dr Renaud, est devenu le 100e donateur en décembre dernier.

Les donateurs décident

Chaque donateur a le privilège de décider comment il souhaite voir son montant redistribué. Certains donateurs ont créé des bourses pour les étudiants qui veulent faire leurs études à l'étranger, d'autres octroient des bourses réservées aux femmes. Il y en a qui destinent leur aide aux étudiants étrangers qui veulent poursuivre leurs études à HEC Montréal. L'un d'eux réserve son don exclusivement à des étudiants du Collège de l'Assomption.

Le montant des bourses varie de 2 000 $ à 25 000 $ pour des études de doctorat.

«Ce cercle est un outil d'excellence pour que HEC demeure concurrentielle et qu'elle puisse attirer les meilleurs étudiants du milieu financier. L'objectif est de former une relève d'exception ainsi que de futurs philanthropes qui, un jour, seront eux aussi appelés à donner», soutient le directeur de la Fondation. C'est également un bon signal pour les jeunes, poursuit-il. On peut viser grand et réussir.

Précisons que le Conseil des gouverneurs n'est pas réservé exclusivement aux anciens diplômés de HEC Montréal.

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