Au Québec, PwC lorgnera les acquisitions «d'une manière agressive»


Édition du 12 Septembre 2015

Au Québec, PwC lorgnera les acquisitions «d'une manière agressive»


Édition du 12 Septembre 2015

« L’objectif est d’être près de nos clients localement, tout en leur donnant accès à des ressources mondiales », dit Nicolas Marcoux, le nouvel associé directeur national, bureau de Montréal et grandes villes, de PwC.

À peine nommé à la tête de PwC au Québec, Nicolas Marcoux affiche déjà de grandes ambitions. Son objectif : assurer la croissance de PwC à l'est de la rivière des Outaouais, en misant beaucoup sur des acquisitions.

«D'ici cinq ans, j'aimerais que notre part du marché québécois ait augmenté et que nous soyons plus présents en région», lance d'un ton décidé celui qui est devenu, en 2015, le nouvel associé directeur national, bureau de Montréal et grandes villes, de PwC. Il est également membre de l'équipe de direction canadienne.

PwC lorgnera les acquisitions potentielles «d'une manière très agressive», précise Nicolas Marcoux, du côté de cabinets multidisciplinaires et de firmes spécialisées (TI, conseil, etc.). Il compte aussi accroître le savoir-faire du cabinet en embauchant d'autres professionnels. «Tout part d'eux. Si nous avons les meilleurs professionnels, nous attirerons les meilleurs clients et cette dynamique renforcera notre marque», dit M. Marcoux.

Progression fulgurante

Pas étonnant d'entendre Nicolas Marcoux parler d'acquisitions. Il en a fait une spécialité depuis le début de sa carrière. Il se souvient encore des débuts modestes du groupe fusions et acquisitions chez PwC, en 1992 (à l'époque Coopers & Lybrand). Christian Dubé, aujourd'hui premier vice-président, Québec, de la Caisse de dépôt et placement du Québec, avait reçu le mandat de créer ce groupe et l'avait recruté. «Nous étions seuls, avec une adjointe», se rappelle Nicolas Marcoux.

L'opération sera une grande réussite. Au fil des ans, M. Marcoux participera à plus de 150 fusions et acquisitions, dont la vente de Première Moisson à Métro, et celle du Groupe BMR à la Coop fédérée.

Cette réussite accélérera le parcours de ce diplômé en administration des affaires de l'Université de Sherbrooke, devenu comptable professionnel agréé (CPA) en 1993. Nommé associé, transactions, en 2000, à l'âge de 30 ans, il devient leader, conseils et transactions, pour le Québec en 2010. À peine deux ans plus tard, il se voit confier le groupe transactions pour l'ensemble du Canada. Un poste stimulant, mais qui l'oblige à effectuer plus de 250 vols d'avion en trois ans !

Ce CPA a aussi été nommé «fellow» en 2014, à 45 ans. Au même moment, Rémi Marcoux, fondateur de Transcontinental (éditeur de Les Affaires) et l'un des modèles de Nicolas Marcoux (aucun lien de parenté), recevait le titre de «fellow émérite». «Un beau hasard et un grand honneur», confie ce dernier.

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