Pourquoi nos start-ups ont besoin de plus d'ingénieurs


Édition du 03 Mai 2014

Pourquoi nos start-ups ont besoin de plus d'ingénieurs


Édition du 03 Mai 2014

Par lesaffaires.com

Un nouveau blogue a fait son arrivée récemment sur lesaffaires.com, Le blogue des start-ups. En voici un aperçu avec une version abrégée du billet que Louis-Philippe Maurice, pdg de Busbud, a publié sous le titre «Les prochains 10 000 ou pourquoi nos start-ups ont besoin de plus d'ingénieurs».

S'il y a un message qui fait la quasi-unanimité au Québec, c'est que le Québec a besoin de plus d'entrepreneurs.

Oui, le Québec a besoin de plus d'entrepreneurs, notamment dans le domaine des technologies. Toutefois, leur augmentation ne sera pas suffisante pour assurer la prospérité économique du Québec. Pour bâtir grand, ça prend du talent technique.

Il nous faut encourager davantage le développement du talent technique capables de réaliser la vision de nos entrepreneurs. En effet, les employés numéro 1, 2 ou 3 ne sont rien sans les 100, 1 000 ou 10 000 employés qui se joindront à l'équipe de fondateurs pour assurer la croissance de l'entreprise.

Bien que l'étincelle Google soit née de la vision exceptionnelle de ses fondateurs, une grande partie du succès de l'entreprise est attribuable à sa capacité de recruter une grande quantité de talents de haut calibre. Après environ 15 ans d'activités, Google compte plus de 47 000 employés.

Si la ressource rare dans notre écosystème entrepreneurial florissant n'était présentement ni le capital de risque, ni même la quantité d'entrepreneurs, mais plutôt les talents en technique capables de transformer les idées en réalité ?

Développer notre bassin de talents

Les jeunes entreprises ont un grand besoin de talents techniques pour assurer leur croissance, mais elles ne sont pas les seules. À l'ère du virage technologique et de la mondialisation, les moyennes et grandes entreprises de tous les secteurs s'arrachent le talent technique.

La communauté des start-ups québécoise est bien au fait de la situation, et différents acteurs qui la composent collaborent présentement pour y remédier.

Mais il y a lieu de se doter d'un véritable plan d'attaque concerté, susceptible de mobiliser les milieux politiques, commerciaux et institutionnels. Si ce texte semble vouloir prendre la forme d'un manifeste, c'est bien volontaire. Mon objectif est de nous inviter à une réflexion collective sur un sujet d'une importance primordiale pour l'avenir économique du Québec.

Il faut continuer à célébrer les réalisations des entrepreneurs visionnaires du Québec, tels Joseph-Armand Bombardier. Cela dit, n'oublions pas de célébrer les dizaines de milliers d'ingénieurs qui se sont joints à lui et qui ont fait le pari de faire croître Bombardier.

Sans un vaste bassin de talent technique, les idées de nos entrepreneurs québécois ne resteront que des idées. Et notre vision d'un Québec prospère ne restera que cela : une vision.

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